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Dans la lignée du lieutenant Frank Drebin, incarné par Leslie Nielsen dans les années 90, Johnny English se bat contre sa propre main, fout une raclée à la reine d’Angleterre et repousse les limites de la bêtise. Une fois de plus, les codes du film d’espionnage façon James Bond sont respectés à la lettre pour mieux être détournés : gadgets improbables, bunker en pleine montagne, Johnny English girl, tout y est. Mais Bean ne suffit pas, et le faux rythme du film, allié à l’inconstance des gags, relèguent cette résurrection (Johnny English Reborn en VO) au rang de divertissement sympathique, sans plus. Dommage car on ne vit que deux fois.
Toutes les critiques de Johnny English, le retour
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce Johnny English 2 fait presque parfois penser à la grande époque des Zucker / Abrahams / Zucker quand il n'y avit pas de pilote dans l'avion. On n'avait, en effet, pas vu depuis longtemps un film à la fois si con et si drôle...
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Evidemment, on peut s’interroger sur la nécessité de cette suite, alors que nous nous sommes un peu lassés de toutes ces parodies de James Bond (les films avec Leslie Nielsen, les trois Austin Powers et même Double zéro avec le tandem français Eric et Ramzy), certains gags sont même empruntés au patrimoine mondial de la parodie ZAZ (l’acharnement de English sur la vraie Reine d’Angleterre, alors que dans la scène précédente, une espionne sadique déguisée en Elizabeth II essayait de le déglinguer, est, à l’image du script de Johnny English, pompé sur Y a-t-il un flic pour sauver la reine), pourtant force est d’admettre qu’après quelques minutes de flottement l’on se prend à retrouver ce même plaisir d’antan face à cette panoplie de gags d’un autre âge qui s’accommode finalement très bien avec notre époque. Le plaisir est d’autant plus grand que le casting féminin est de charme. On soulignera la présence de deux actrices irrésistibles : Gillian Anderson des X-files, plus belle que jamais, et la ravissante Rosamund Pike, jadis James Bond girl dans Meurs un autre jour.
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Rowan Atkinson ne se foule pas la rate et semble avoir définitivement choisi de laisser à de médiocres scénaristes le droit d’écrire des gags lourdauds, vulgaires, répétitifs et des dialogues poussifs pendant qu’il s’adonne sans doute à la sieste au bord d’une piscine. De l’humour détonnant de Mr Bean, il ne reste rien à part quelques grimaces en roue libre.