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En visite au camp de concentration de Buchenwald, un jeune professeur découvre une photo qui le pousse à enquêter sur son histoire familiale et sur la Seconde Guerre mondiale : avec ce récit adapté du roman de Fabrice Humbert, Elie Chouraqui livre un perturbant objet de cinéma. Car si les séquences au présent, centrées sur la recherche de vérité d’un héros un poil balourd, paraissent souvent minimalistes, elles laissent place à des flash-back qui jettent un regard intense sur la Shoah. Ce voisin frontal du film de Claude Miller, Un secret, parvient au final à télescoper les époques pour mieux les faire s’éclairer mutuellement.
Toutes les critiques de L'origine de la violence
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mais comme toujours dans ces ambitieuses machines à secrets, la dernière partie est laborieuse car il faut dénouer jusqu'au bout l'écheveau. Ce qui ne manque jamais de provoquer une sensation de longueur.
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Adaptant le livre du même nom de Fabrice Humbert, le réalisateur navigue sans mal entre la quête contemporaine et une reconstitution historique élégante, pour offrir un film très maîtrisé et bien interprété, moins spectaculaire qu’il n’aurait pu l’être, mais bien plus subtil.
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A l'image d'une partie de son casting, abusant d'un jeu trop théâtral, le cinéaste a la fâcheuse tendance de rajouter de l'émotion là où elle se suffit à elle-même.
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À l'image d'une partie de son casting, abusant d'un jeu trop théâtral, le cinéaste a la fâcheuse tendance de rajouter de l'émotion là où elle se suffit à elle-même. Un manque de recul qui gangrène son récit.
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Un sujet costaud (d'après le roman autobiographique de Fabrice Humbert, coscénariste du film), gâché par un excès de pathos et une réalisation qui pèse des tonnes. Les flash-back dans le camp de concentration sont particulièrement embarrassants.
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Toutes les scènes sont appuyées, soulignées par des dialogues didactiques, des acteurs empruntés et une musique emphatique – fût-elle de Beethoven.