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1906. Un frère et une soeur cherchent fortune auprès de la haute société en villégiature au bord du lac de Côme, tout en tentant de résister à l’attirance incestueuse qui les rapproche. Si l’on oublie que les acteurs manquent franchement de direction et/ou de conviction, on peut trouver un certain charme à cette adaptation du mystérieux et obscur roman éponyme de Gladys Huntington (un temps attribué à Winston Churchill), qui ne parvient à être vraiment intéressant que dans les moments où il oublie Rohmer et assume son côté rance et faisandé.
Toutes les critiques de Madame Solario
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Atmosphère à la Henry James pour cette histoire d’inceste dans la haute société des années 1900 illuminée par la lumière des Lacs italiens et la fraicheur de l’interprétation. Un bien beau film.
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Madame Solario prouve l'aisance du réalisateur René Féret pour traiter les ambiguïtés familiales en vase clos et sa maîtrise des films en costumes (...) l'interprétation de Salomé Stévenin est brillante.
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Tout en restant dans son économie de production très artisanale, le cinéaste joue sur le faste des décors et des costumes, mais n'est pas très à l'aise avec la représentation de la haute société. Les dialogues, notamment, laissent beaucoup à désirer. Le film devient plus juste et plus émouvant vers la fin, quand le drame se resserre autour des quatre personnages principaux.
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Adapté d'un roman publié anonymement par Gladys Huntington en 1956, le nouveau film de René Féret, grand artisan du cinéma français, peine cette fois à déjouer les écueils de la reconstitution.