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Adapté d'un roman autobiographique d'Antonio Pennacchi, Mon frère est fils unique raconte l'errance politique d'un adolescent et son adhésion au mouvement fasciste tandis que son frère est un communiste convaincu. Il y a ici, dans la reconstitution d'années ferventes et politiques, une dimension profondément humaine: le portrait, émouvant et drôle, d'une famille d'ouvriers à l'énergie désordonnée, en attente d'une maison décente et de lendemains qui chantent.
Toutes les critiques de Mon frère est fils unique
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le portrait de l’Italie qu’il en tire, comme un pays où les « gens de peu » sont les oubliés de la prospérité, négligés par les politiciens de tout bord, paraît à la fois juste et touchant. Et c’est une plongée pleine de charme dans la langue italienne, propice plus qu’aucune autre aux joutes rhétoriciennes, aux excès, à la mauvaise foi.
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Tout comme ce film, adapté du roman éponyme d'Antonio Pennacchi, déborde largement les problèmes de l'Italie des années 60 et 70, pour nous dresser, sur 15 ans, le portrait d'une jeunesse en quête de son identité. Elle se cognera à une réalité qui lui fera prendre les chemins de traverse violents que l'on connaît. Mais, dans cette ambiance très politisée, Luchetti filme, en musique, cette époque sous l'angle d'une comédie très sympathique, pleine d'énergie, avec des vies qui se croisent, qui nous touchent aussi, comme celles de ces deux frères qui aiment la même femme.
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Le réalisateur s’attache à peindre, en ces années 60/70, l’histoire intime d’une famille traversée par les affrontements muclés des deux courants politiques, le PC et le mouvement néo-fasciste. Le film est parsemée de Fiats 500, de roucoulades nostalgiques, de meetings enfiévrés, d’embrassades qui ressemblent à des bagarres et vice versa. « Ils se sont tant aimés » nous dit ce film drôle, chaleureux, généreux et plein d’énergie qui renoue avec la comédie italienne des grandes années.
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Cette adaptation du roman d'Antonio Pennacchi nous plonge dans un univers familier, évoquant "Nos meilleures années" et "Romanzo criminale" qui ont fait le succès des scéanristes Stefano Rulli et Sandro Petraglia. Moins profonde dans l'étude des caractères, moins incisive politiquement, mais plus drôle, cette quête d'identité repose sur l'authenticité de la galerie de portraits et la fraîcheur des interprétations.
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Familiale, sociale et romanesque de bout en bout, cette chronique doit son scénario habile à Stefano Rulli et Sandro Petraglia, qui avaient dejà signé le remarquable Nos meilleures années. Une référence à la fois flatteuse et embarrassante pour Daniel Luchetti.