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Quand le chef d’un grand parti d’opposition disparaît dans la nature, on le remplace en douce par son frère jumeau, philosophe bipolaire à la parole libre qui va se montrer bien plus efficace que prévu. En adaptant Le Trône vide, son propre roman, Roberto Andò critique malicieusement le manque de sincérité de la classe politique italienne et s’inquiète des faiblesses de la gauche dans son pays. Malgré des séquences françaises au sentimentalisme raté, la satire fait mouche grâce à Toni Servillo, qui allie fantaisie et gravité dans un double rôle épatant.
Toutes les critiques de Viva la liberta
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Roberto Ando réussit le miracle de développer une histoire aux allures de suspense en accordant toute son attention aux différents personnages.
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Roberto Andò signe un film parfaitement burlesque mais traité avec classe et intelligence. Nous sommes conviés au spectacle jouissif d’un dynamitage des codes politique.
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Une fable politique réjouissante.
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Cette fable politique ouvrant timidement la fenêtre à l’utopie offre deux rôles au grand acteur italien Toni Servillo
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Une comédie politique à l'italienne avec Toni Servillo dans un double rôle (un chef de parti fugueur et son frère jumeau un peu dingue mais inspiré) : on prend forcément ! D'autant que Roberto Ando, le réalisateur, reste tendre et démocrate, dans sa manière de mettre de la fiction et beaucoup d'allant dans le discours politique.
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Un film politique engagé qui arrive à nous surprendre par son ton comique novateur et une illumination de l’acteur italien en pleine forme.
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A partir d’un thème classique, Roberto Ando signe une comédie citoyenne aussi légère qu’une plume sur la crise de confiance des démocraties envers leur personnel politique. Toni Servillo y est magistral dans un double rôle en or.
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Un scénario écrit sur mesure pour Toni Servillo, qui exécute un savoureux numéro d’équilibriste, à la fois désabusé et mélancolique, léger et fantasque.
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Une réflexion fine, tout à la fois mélancolique et joyeuse, sur la gémellité et ses enjeux, sur l'Italie contemporaines et ses manquements, et sur la capacité qu'ont certains fous à ré-enchanter la vie.
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Le résultat, bien qu'inégal, n'en demeure pas moins enthousiasmant et aborde le thème de la fuite vers l'avant avec le même ton délicat employé par Nani Moretti dans "Habemus Papam".
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Ce film jubilatoire, ironique et chaleureux est un éloge de la folie d’une veine toute érasmienne. Cela aurait pu être un chef-d’œuvre si l’intrigue parisienne avec la quête de sens du politicien repenti et la réflexion sur la gémellité ne cassait le rythme de la parabole politique.
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Dans cette comédie politique de Roberto Ando, l'acteur interprète deux rôles (un leader de gauche et son frère, philosophe bipolaire) en roue libre. Pas sûr que cela suffise.
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Roberto Andò adapte son propre roman et tisse un film drolatique sur le pouvoir et ses masques, le vide intellectuel et la politique italienne, le fait de jouer ou de ne pas jouer le jeu.
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Toni Servillo tient deux rôles dans ce film qui sombre vite dans la torpeur.
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Une fable politique assez light par rapport à certains modèles italiens du passé (Francesco Rosi notamment). Une conception généreuse mais vague de la politique, selon laquelle un peu de franchise et de bonne volonté pourraient relancer un processus démocratique.
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le film est à la fois démago et étrangement passéiste, tourné vers le souvenir de ce qui fut un espoir. On dira que cette visée démagogique et cette impuissance ne sont pas propres à Viva la Libertà!, et on aura raison. En ce sens, celui d’une stagnation de la pensée et de l’action dans la sphère publique, le film de Roberto Andò correspond bien à son époque. Ce n’est une bonne nouvelle ni pour celle-ci, ni pour celui-là.