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Remake néopuritain de Taxi Driver, Zero empile tous les poncifs glauques du film noir et révèle une incompréhension totale de son modèle
Toutes les critiques de Zéro
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Solitaire, plutôt du genre beau gosse, Zero (interprété par Younes Bouab) se donne parfois des airs de flic melvillien. A le voir s'occuper de son insupportable père avec gentillesse et dévotion, on dirait que c'est un type plutôt sympa, égaré dans un univers mafieux et glauque. Seul rayon de soleil, une femme médecin répondant au doux nom de Kenza Amor (Sonia Okacha, magnifique) dont il tombe éperdument amoureux. Amour impossible ? Vous le saurez en allant voir ce film remarquablement éclairé, et dont la musique, signée Richard Horowitz, ne fait que renforcer le caractère noir et asphyxiant. Grand prix du Festival national du film de Tanger 2013, Zero apporte une nouvelle fois la preuve que dans le Maroc d'aujourd'hui, le cinéma peut servir d'exutoire à une société pervertie par la vénalité.
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Ce polar urbain très noir magnifiquement filmé, et récompensé par le grand prix du Festival national du Film de Tanger, montre les pires dessous d’une société en proie à de fortes contradictions entre modernité et traditions.
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Nour Eddine Lakhmari joue avec les codes du film noir américain, dommage que son scénario soit si prévisible.
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Dans une ambiance de film noir à Casablanca, le portrait attachant d'un flic déchu, seul contre ses supérieurs corrompus, contre les mafieux, contre tous. Le ton pessimiste étonne, mais sa dimension subversive est noyée dans des effets esthétiques un peu conventionnels.
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Cette chronique d'une rédemption pèche par manque de personnalité : “Zéro” aligne les clichés et rate le tableau, prometteur sur le papier, des bas-fonds de Casablanca.
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Seulement, n’est pas Brian De Palma qui veut. À trop vouloir faire de Zero un digne film de genre, le réalisateur s’adonne à quelques lourds effets de style qui, au lieu d’enrichir le propos, ne font qu’en faire ressortir sa vacuité.