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Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos
Mr. SEIBEI KAJIMA
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Picasa 3.0

Bob Dylan accusé de plagiat pour ses peintures

Bob Dylan à la Gagosian Gallery (20 sept. - 22 oct. 2011)

<strong>Copier un illustre inconnu peut passer inaperçu, et encore, mais quand il s?agit entre autres d?Henri Cartier-Bresson, on se demande ce qui a bien pu traverser la tête de Dylan pour qu?il ose s?en attribuer l?originalité. A moins que ce ne soit pas lui ?</strong>Depuis le 20 septembre, et jusqu?au 22 octobre, la Gagosian Gallery de Manhattan à New York propose une exposition de peintures de <strong>Bob Dylan</strong> baptisée "Séries d'Asie", présentée dans un communiqué comme "un carnet de voyage illustré", des "descriptions de gens" ou encore des "scènes de rue", issues de la récente tournée du musicien en Asie.Problème, plusieurs de ces illustrations se sont avérées être des copies de clichés existants, et parfois même pris par des photographes connus.Le pot aux roses a été rapidement dévoilé par un certain Okinawa Soba, qui s?en est exprimé sur le blog de fans de l?artiste Expecting Rain&nbsp;: "<em>Imaginez ma surprise de voir au moins cinq ou six peintures affichées dans la galerie qui ressemblaient à des photographies issues de ma collection personnelle (les originaux sont toujours en ma possession) et postées sur mon compte Flickr</em>" avant de mettre les liens vers les photos en question&nbsp;; puis d?être rejoins par d?autres, renvoyant à leur tour vers des clichés de grands photographes, à l?image d?Henri Cartier-Bresson, Léon Busy ou encore Dmitri Kessel.Si l?accusation de "plagiat" ne fait donc aucun doute, on se demande tout de même qui est à blâmer dans cette histoire&nbsp;?En effet, vu l?ampleur de la supercherie et la notoriété de l?intéressé, on peine à croire que Bob Dylan se soit lui-même attribué l?originalité des ?uvres. Mais on se demande également comment une galerie de la renommée de la Gagosian a pu commettre de si stupéfiantes boulettes&nbsp;: ne pas reconnaitre des clichés existants et connus (tout du moins pour le milieu artistique), ne pas voir que les peintures en question représentent des scènes des années 50, et non des scènes contemporaines, puis attribuer le tout à la créativité de Bob Dylan.

Bob Dylan - Opium (2010)

Léon Busy - Woman Smoking Opium (1951)

Bob Dylan - Trade (2010)

Henri Cartier-Bresson, Pékin (1948)

Photographie issue du Flickr de Okinawa Soba

Photographie prise par Dmitri Kessel (1950)

Bob Dylan (2010)

Bob Dylan (2010)

Photographie issue du Flickr de Okinawa Soba

Copier un illustre inconnu peut passer inaperçu, et encore, mais quand il s’agit entre autres d’Henri Cartier-Bresson, on se demande ce qui a bien pu traverser la tête de Dylan pour qu’il ose s’en attribuer l’originalité. A moins que ce ne soit pas lui ?Depuis le 20 septembre, et jusqu’au 22 octobre, la Gagosian Gallery de Manhattan à New York propose une exposition de peintures de Bob Dylan baptisée "Séries d'Asie", présentée dans un communiqué comme "un carnet de voyage illustré", des "descriptions de gens" ou encore des "scènes de rue", issues de la récente tournée du musicien en Asie.Problème, plusieurs de ces illustrations se sont avérées être des copies de clichés existants, et parfois même pris par des photographes connus.Le pot aux roses a été rapidement dévoilé par un certain Okinawa Soba, qui s’en est exprimé sur le blog de fans de l’artiste Expecting Rain : "Imaginez ma surprise de voir au moins cinq ou six peintures affichées dans la galerie qui ressemblaient à des photographies issues de ma collection personnelle (les originaux sont toujours en ma possession) et postées sur mon compte Flickr" avant de mettre les liens vers les photos en question ; puis d’être rejoins par d’autres, renvoyant à leur tour vers des clichés de grands photographes, à l’image d’Henri Cartier-Bresson, Léon Busy ou encore Dmitri Kessel.Si l’accusation de "plagiat" ne fait donc aucun doute, on se demande tout de même qui est à blâmer dans cette histoire ?En effet, vu l’ampleur de la supercherie et la notoriété de l’intéressé, on peine à croire que Bob Dylan se soit lui-même attribué l’originalité des œuvres. Mais on se demande également comment une galerie de la renommée de la Gagosian a pu commettre de si stupéfiantes boulettes : ne pas reconnaitre des clichés existants et connus (tout du moins pour le milieu artistique), ne pas voir que les peintures en question représentent des scènes des années 50, et non des scènes contemporaines, puis attribuer le tout à la créativité de Bob Dylan.Mise à jour (29/09)Peut être trouverons nous un début de réponse dans un communiqué envoyé ce jour à l'AFP, dans lequel le porte parole de la Gagosian Gallery essaie tant bien que mal de faire un lien entre les accusations de copie, sans les admettre, et la présentation des œuvres comme scènes contemporaines : Dylan s'inspirait pour ses peintures de "nombreuses sources, y compris des archives et des images historiques", mais leur "résonance et leur fraîcheur viennent des couleurs et textures trouvées dans les scènes de la vie quotidienne qu'il a observées en Asie."