Sa première apparition cinématographique dans Marianne de ma jeunesse (J. Duvivier, 1955) fixe immédiatement son image de jeune premier romantique. Image contre laquelle il essaie de lutter, d'abord dans Celui qui doit mourir (J. Dassin, 1957), ensuite dans des réalisations de Pierre Kast (la Morte-Saison des amours, 1961) ou Carlos Vilardebo (les Îles enchantées, 1966), qui remportent des succès d'estime. En dépit de sa participation à des uvres comme les Amours célèbres (M. Boisrond, 1961) ou Paris brûle-t-il ? (R. Clément, 1966), Pierre Vaneck prend peu à peu ses distances à l'égard du cinéma : l'Ironie du sort (É. Molinaro, 1973), l'Année des méduses (Christopher Frank, 1984), Sweet Country (M. Cacoyannis, 1987), Comme au ciel (Svo á jördu sem á himni, Kristin Jóhannesdóttir, 1992), Vent d'est (R. Enrico, 1993).