Kingdom of Heaven de Ridley Scott L'aventure extraordinaire de Balian, un forgeron français, précipité dans un conflit qui va durer des décennies: les croisades. En terre sainte, il va servir Baudoin IV, roi condamné par la lèpre, et s'éprendre de sa soeur, la reine Sybille, troublante et inaccessible. Il protégera les habitants de Jérusalem que l'immense armée du sarrasin Saladdin assiège, sans jamais cesser de lutter pour maintenir une paix fragile entre Chrétiens et Musulmans.A une époque où une partie (restreinte mais bruyante) du monde crie au « jihad » comment faut-il accueillir un film hollywoodien revenant sur la sanglante période des croisades ? Ridley Scott parvient toutefois à mettre en scène de façon digne et intelligente sans être trop manichéen et tout en évoquant avec habilité les intérêts politico-financiers inextricablement mêlés à ces guerres de conquêtes. Orlando Bloom abandonne ses oreilles d’elfe pour se glisser ici dans l’armure d’un chevalier (fatalement) plus honorable que ces condisciples. La prestation est elle aussi honorable sans nous faire chavirer mais l’ensemble de cette super production (décors, costumes et batailles magnifiques dans l’ensemble) nous entraîne avec une implicite et peut être couplable délectation dans un monde de sang, de foi et de fureur.Kingdom of Heaven sera diffusé à 20h45 sur Ciné+ PremierGatsby le magnifique de Baz Luhrmann Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.Il s'agit d'une nouvelle adaptation cinématographique du célèbre roman Gatsby le Magnifique de F. Scott Fitzgerald datant de 1925.Gatsby le magnifique, à suivre à 22h30 sur Ciné+ ÉmotionFatal de Michaël Youn Fatal est désormais une immense star : des millions de fans, des dizaines de tubes, quatre Music Awards de la "Musique du meilleur artiste de l'année", une ligne de vêtements, un magazine et bientôt l'ouverture de son propre parc d'attraction, Fataland. Il est le n°1 incontesté. En apparence, tout va pour le mieux... En réalité,Fatal ne sait plus où il va, ne sachant plus d'où il vient. Depuis ses débuts, il fait croire qu'il a grandi dans le ghetto, alors qu'en fait, il est né dans un village de Savoie, au coeur des Alpes. Mais on ne peut pas être un "gangsta" quand on est un fils de bergers savoyars. Alors Fatal a préféré cacher ses origines et oublier son passé...Avec son scénario super affûté qui distribue quinze vannes à la minute, Fatal n’a rien d’un coup marketing. C’est l’oeuvre d’un type inspiré qui a digéré plusieurs décennies de comédie américaine, regardé la télé se griller les neurones de l’intérieur, vu l’industrie du disque sous son profil le moins flatteur et décidé de tout jeter – sesadmirations, ses ricanements, ses dégoûts – dans un énorme shaker pop. Avec un humour épatant de régularité, Youn n’épargne personne, à commencer par lui-même. Rappeurs, chaînes de télé, labels, tout le monde y passe, y compris ceux qui n’avaient rien demandé (Les Enfoirés, devenus « Les Enculés » dans le film). On pense beaucoup à Zoolander, dont Fatal est un peule jumeau bling-bling. S’il n’est pas encore Ben Stiller, Michaël Youn, qui a occupé à peu près tous les postes sur le projet à part la cantine, impose une déconne extrêmement recommandable.Fatal sera diffusé à 22h25 sur M6
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