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Adapté une première fois en prises de vues réelles, le roman japonais Colorful est aujourd’hui transposé en long métrage d’animation par Keiichi Hara, le spécialiste des tourments de l’âge tendre (Un été avec Coo). Entre fable fantastique et chronique naturaliste, le film travaille à retranscrire l’état d’hébétude du spleen adolescent. Un peu trop languissante pour convaincre sur la distance, cette déambulation élégiaque offre néanmoins aux spectateurs mélancoliques une jolie bulle cotonneuse où se lover.
Toutes les critiques de Colorful
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette fable poétique douce-amère offre une vision très dure de l'adolescence et du Japon en général mais témoigne au final d'un bel optimisme.
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Un film d'animation qui aborde le spleen adolescent de manière frontale et subtile.
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par Nathalie Dassa
(...) Colorful reste une oeuvre contemplative intelligente, certes larmoyante, mais picturale et nostalgique, illustrée par une animation graphiquement sophistiquée et colorée avec des décors magnifiques et détaillés.
Au purgatoire, une âme est sommée de revenir sur Terre en se réincarnant dans la peau d’un collégien suicidaire.
Belle idée d’aborder la confusion identitaire adolescente à cette aune fantastique. Mais le film, par ailleurs âpre et réaliste, fait mieux que tenir son pitch : avec une délicatesse rare, il brosse les maux secrets d’une société japonaise au bord de la rupture. Une œuvre grave et solaire.