Toutes les critiques de Plaire, aimer et courir vite

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Avant de partir vers d’autres cieux, Alain Resnais proposait d’Aimer, boire et chanter. Le bien vivant Christophe Honoré reprend à son compte une partie du programme et invite lui-aussi à exulter. Le temps de son film – les années 90 sur fond de Sida – est pourtant gris. La mort rôde. Elle s’annonce d’emblée via un poignant message sur un répondeur automatique de salon (oui, la chose a existé un jour !) que reçoit Jacques (Pierre Deladonchamps). La voix d’un ami à bout de souffle envahit le petit appartement, elle demande un peu d’aide, une place pour s’éteindre : « pas envie de mourir chez mes parents, trop déprimant. »