Stephen King
Abaca

Le groupe Hachette, qui devait publier l’autobiographie du réalisateur, s’est finalement ravisé.

Les employés du groupe Hachette ont gagné la bataille. Alors que le groupe avait annoncé qu’il publierait les mémoires de Woody Allen intitulées Apropos of nothing (Soit dit en passant en français), la maison d’édition a finalement décidé de faire machine arrière sous la pression d’une partie de ses employés et de Ronan Farrow, le fils du réalisateur. Et pour cause : le cinéaste est accusé d’avoir agressé sexuellement sa fille adoptive, Dylan Farrow, dans les années 1990 alors qu’elle avait sept ans. Un boycott qui a fait réagir l’un des écrivains les plus lus de notre époque. Habitué aux coups de gueules sur la Toile, Stephen King a adressé une série de tweets assassins à la célèbre maison d’édition.

"La décision prise par Hachette de ne plus publier le livre de Woody Allen me met vraiment mal à l’aise, a confié l’auteur de The Shining. Ça n’a rien à voir avec lui ; je me fiche de M. Allen. Ce qui m’inquiète, c’est qui sera réduit au silence la prochaine fois". Et de poursuivre : "Si vous pensez que c’est un pédophile, n’achetez pas son livre. N’allez pas voir ses films. N’allez pas l’écouter jouer du jazz au Carlyle. Votez avec votre portefeuille en refusant de le sortir. Aux États-Unis, c’est comme ça qu’on fait."

 

Des tweets qui ont indigné de nombreux internautes, qui se sont empressés de commenter les publications de l’auteur. Stephen King a pourtant renchéri : "Laissez-moi ajouter que publier Woody Allen après avoir publié son fils est une grande preuve d’insensibilité". Ronan Farrow, qui a coupé les ponts avec son père depuis les accusations de sa sœur, est lui aussi publié par le groupe Hachette.

The Institute, le dernier livre de Stephen King, est déjà signé pour une adaptation télé