Cette semaine, Tanguy est de retour chez ses parents ! Largué par sa femme à la quarantaine, il va retrouver le cocon familial, pour le meilleur et pour le pire...
Notre critique de Tanguy le retourProfitant de la sortie de cette suite, TMC rediffusera ce soir le premier volet, qui avait connu un joli succès en 2001 (plus de 4 millions d’entrées en France), et avait même donné naissance à l’expression "être un Tanguy" pour désigner les enfants quittant plus tard que prévu le domicile de leurs parents. Cette diffusion marque l’occasion de replonger dans les archives de Première pour repartager un extrait de notre critique de l’époque, signée Olivier De Bruyn.
Regrettant un début de comédie "inutilement étirée", celui-ci détaillait que l’ensemble gagnait en rythme et en drôlerie une fois que ses parents prenaient une décision radicale : gâcher la vie de leur fils jusqu’à ce qu’il déménage. Le tout mis en scène par un pro des histoires méchamment drôles, Etienne Chatiliez, qui se moquait déjà des travers de la société dans Tatie Danielle, La Vie est un long fleuve tranquille ou Le Bonheur est dans le pré. "[dans sa deuxième partie, ] le film trouve sa voix, et Chatiliez renoue avec sa prédilection pour l’instantané cruel. C’est à ce moment précis que Sabine Azéma et André Dussollier se lâchent et délivrent une prestation énergétiquement foldingue qui réjouit les zygomatiques. Résultat : un stock de saynètes absurdes et énervées qui suffisent à transformer Tanguy en comédie plutôt fréquentable."
André Dussollier : "Tanguy, c’est un sujet insolent et enfin une vraie comédie"
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