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On ne vit que deux fois : que sont devenues les deux James Bond Girls japonaises ?

Akiko Wakabayashi

Mia Hama

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Jouer dans un volet de 007 n'a pas vraiment fait décoller les carrières d'Akiko Wakabayashi et Mie Hama.Si certaines James Bond Girls sont inoubliables - on pense notamment à Ursula Andress dans James Bond 007 contre Dr No ou encore Halle Berry dans Meurs un autre jour (merci le bikini) -, ce n'est pas le cas de tout le monde. La preuve avec les deux actrices donnant la réplique à Sean Connery dans On ne vit que deux fois de Lewis Gilbert. Si Mie Hama et Akiko Wakabayashi pensaient s'offrir une carrière internationale grâce au film, elles ont dû être sacrément déçues en tombant dans l'oubli quelques années seulement après ces aventures de Bond, James Bond.Dès la pré-production du film, Mie Hama voit la belle aventure tourner au vinaigre. Alors qu'elle avait été castée pour jouer le rôle d'Aki, l'agent secret japonais qui vient en aide à James Bond, l'actrice n'arrive pas à maîtriser l'anglais alors que les deux James Bond Girls japonaises ont passé trois mois à Londres pour connaître la langue. Face à ces difficultés, la production décide donc de procéder à un échange : Mie Hama récupère le rôle de Kissy Suzuki (une plongeuse en apnée que Bon épouse sous une fausse identité pour infiltrer l'île de Matsu) qui a moins de dialogues, tandis qu'Akiko Wakabayashi devient Aki, un personnage qui devait d'ailleurs s'appeler à l'origine Suki.Mie Hama aux abonnés absentsCette première déconvenue est une sorte de présage au destin de Mie Hama. Actrice star au Japon où elle tournait depuis 1960, Mie Hama s'est fait connaître grâce à de nombreux films japonais et notamment King Kong contre Godzilla d'Ishirô Honda. Aperçue dans Les plus belles escroqueries du monde, film rassemblant plusieurs histoires distinctes réalisées par Claude Chabrol, Jean-Luc Godard, Ugo Gregoretti, Roman Polanski et Hiromichi Horikawa, Mie Hama n'arrive pas à profiter de l'effet James Bond. Après la sortie du film qu'elle a tourné à l'âge de 23 ans, elle continue de tourner pour le cinéma japonais et ne fait plus aucune incursion dans des productions étrangères. Au début des années 70, elle ralentit subitement son rythme de travail. Elle ne tourne d'ailleurs que trois films : l'un en 1974, le deuxième en 1975 et le dernier en 1989. Elle disparaît ensuite des écrans de radars et ne serait réapparue, depuis la fin de sa carrière comme actrice, que pour défendre des causes environnementales.Une blessure qui change tout pour Akiko WakabayashiAkiko Wakabayashi a connu exactement le même destin que l'autre James Bond Girl d'On ne vit que deux fois. A croire que le film n'a pas porté chance à ses héroïnes féminines... Après un premier rôle dans un long-métrage japonais en 1958, la comédienne née en août 1941 devient un visage régulier du cinéma nippon. Tout comme Mie Hama, elle tourne dans King Kong contre Godzilla d'Ishirô Honda et ajoute à sa filmographie un film étranger avant James Bond. Elle apparaît ainsi dans Femmes au bout du monde de Romolo Marcellini. L'après James Bond est encore plus difficile pour elle que pour Mie Hama. Après un film en 1968 et une apparition en 1971 dans la série Shirley's World, Akiko Wakabayashi met brutalement fin à sa carrière. Une retraite rapide sur laquelle elle est revenue en 2006 dans G-Fan Magazine, expliquant être retournée dans l'ombre après s'être sérieusement blessée sur un tournage.L'histoire d'On ne vit que deux fois de Lewis Gilbert diffusé ce soir à 20h45 sur France Ô :Le Spectre, vieil ennemi de James Bond, brouille les trajectoires des fusées russo-américaines. Pour mener incognito son enquête au Japon, le célèbre agent secret se déguise en pêcheur aux yeux bridés. Outre son maquillage, il dispose de gadgets de combat sophistiqués, avec lesquels il viendra à bout de ses ennemis, et de la station spatiale dissimulée dans les flancs d'un volcan.La bande annonce du film :