Titre original BLACK DOG
Date de sortie 29 juillet 1998
Réalisé par Kevin Hooks
Avec Patrick Swayze , Meat Loaf , Randy TRAVIS
Scénariste(s) Dan Vining, William Mickelberry
Distributeur UIP
Année de production 1998
Pays de production US
Genre Comédie dramatique

Synopsis

 Jack Crews, chauffeur routier, s'est vu retirer son permis de conduire et condamner à une longue détention à la suite d'un accident qu'il a provoqué en s'assoupissant au volant. A sa sortie de prison, il est obligé d'accepter la proposition douteuse d'un

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Critiques de Black Dog

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Il y a du Jia Zhangke dans ce film. A tel point qu’on y croise même Jia Zhangke en personne… Le grand cinéaste de Still Life et The World y joue un second rôle, celui d’un petit caïd, chef d’un gang dont les membres se sont reconvertis en chasseurs de canidés. On est en 2008, l’année des J.O. de Pékin, dans une ville quasi-fantôme près du désert de Gobi, vidée d’une partie de ses habitants mais envahie par les chiens, dont certains, dit la rumeur, ont peut-être la rage. Le film commence quand Lang, mec mutique, ancien rocker, rentre chez lui après avoir purgé une peine de prison pour un mystérieux homicide. Il ne va pas tarder à lier son destin à celui d’un lévrier errant. Le vent souffle, la caméra capte les paysages désertiques à coups de panoramiques hypnotiques, l’atmosphère navigue entre polar, western et post-apo. Le réalisateur Guan Hu (La Brigade des 800, gros carton de l’année 2020) emprunte à son parrain Jia l’envie de mêler le très grand au très petit, les vies d’une poignée de personnages quasi immobiles au mouvement tellurique de la Chine à l’arrière-plan – un pays entier, immense, en train de se propulser dans le futur, mais oubliant au passage quelques-uns de ses habitants sur le bas côté. Les thèmes sont classiques (la rédemption, la réinvention de soi), mais la puissance plastique impressionne – encore plus quand, à la faveur de deux morceaux de Pink Floyd échappés de The Wall (« Mother » et « Hey You »), le film décolle en volutes lyriques et quasi cosmiques.