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Tout en dénonçant les heures noires du maoïsme, Zhang Yimou nous immerge dans une magnifique histoire d'amour.
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La beauté poignante de Gong Li comme sa présence intense apportent une grande force à cette histoire. Rien que pour cette performance, le film mérite le détour.
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La réalisation, soignée, minutieuse, illustrative, paraît d'une froideur académique. L'émotion vient de l'histoire, à laquelle il est difficile de rester indifférent, et des deux interprètes principaux.
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Avec une image à l’esthétique soignée, "Coming home", œuvre délicate et gracieuse, puise sa poésie dans sa sobriété et la répétition des motifs.
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Un très joli film, certes académique, qui offre une vision très critique des horreurs et égarements des années Mao.
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Une histoire touchante, magnifquement photographiée et mise en scène. A voir et pas seulement pour une Gong Li métamorphosée au sommet de son art.
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Si le sujet est forcément touchant, le film, à la beauté plastique évidente, s’avère un peu répétitif. Reste la prestation de Gong Li, la muse du cinéaste depuis plusieurs décennies, métamorphosée.
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Sur fond de Révolution culturelle, Zhang Yimou offre à Gong Li le rôle difficile d’une femme qui perd la tête lorsque son mari dissident est dénoncé par leur fille puis envoyé en camp de rééducation. À son retour, il tente de soigner son épouse. Éludant la période de séparation, le cinéaste se concentre sur la tentative de reconstruction du couple. Hélas, ce mélodrame échoue en partie, en dépit des efforts de Gong Li pour exprimer un semblant d'émotion chez une femme qui en est totalement dépourvue.
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Abdiquant trop vite la piste politique, reléguée dans un prudent hors-champ au profit d'un poignant mélo, Yimou sublime Gong Li, mais joue d'une sobriété de mise en scène et d'un abus de musique qui confinent à une platitude illustrative.
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La critique politique imprègne ce film, mais elle est masquée sous le lyrisme et les artifices d'un mélo à l'ancienne. Presque désuet. Le cinéaste y retrouve, curieusement, l'humanisme d'un Vittorio de Sica multipliant, en fin de carrière, des odes au talent de sa star favorite, Sophia Loren.
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De cette situation déchirante, Zhang Yimou tire un mélodrame dans lequel Gong Li, vieillie pour les besoins de son personnage, est impressionnante. Une performance vraiment touchante pour la sublime actrice chinoise.
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Le problème, c’est Zhang Yimou lui-même, cette mise en scène hyperclassique et lourde qui fait de "Coming Home" à la fois un mélo larmoyant et une fresque assez convenue de la Chine post-révolution culturelle. Un film, au total, qui se regarde comme on feuillette un beau livre d’images.
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Zhang Yimou signe un mélodrame intimiste qui se concentre sur les sentiments, mettant délibérément de côté le contexte historique.