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Les fans du groupe de rock indé Belle and Sebastian ne seront pas surpris par le premier film de son leader, Stuart Murdoch. Modeste et raffiné, romantique et asexué, gorgé d’humour et de religiosité, bref, anti-rock’n’roll au possible, ce musical sur un triangle amicalo-amoureux dans un Glasgow fantasmé a tout de la délicate "twee pop" pratiquée par les Écossais depuis près de vingt ans. On flirte avec le pléonasme visuel mais, au creux d’une esthétique pastel héritée de Jacques Demy et de François Truffaut, le charme affleure malgré tout.
Toutes les critiques de God Help the Girl
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le scénario a le même aspect anecdotique que dans les films des Beatles réalisés par Richard Lester, ces comédies loufoques prétexte à des chansons extraordinaires. Ce film dégage un charme ineffable et irrésistible. (...) De purs moments de grâce, il n’en existe pas tant que cela au cinéma et a fortiori dans la vie pour se permettre de les bouder.
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Si le scénario reste assez prévisible, la mise en scène étonne par sa fraîcheur. Stuart Murdoch nous propose ici un premier film positif et lumineux qui donne envie de croquer la vie à pleines dents.
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Parfait antidote aux blockbusters de fin d'année, "God help the girl" est un bonbon acidulé dont le charme agit avec une grâce surprenante.
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Tout y est délicat et délicieux, rempli de ballades, de jolies robes et d'amitiés adolescentes.
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Leader du merveilleux groupe Belle and Sebastian, Stuart Murdoch s'aventure au cinéma sans la moindre prétention aux commandes d'une comédie musicale rétro-pop, certes anodine mais charmante, où étincelle la radieuse Emily Browning.
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Si le film manque un peu de rythme, il n'est pas dépourvu de charme, celui d'un bon tube de musique pop des années 1970.
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Parfois un peu naïf et souffrant de quelques longueurs et maladresses, le film compense par une immense tendresse et un humour so British qui séduira bien au-delà des fans du groupe.
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En dépit de ses évidents défauts techniques (mal écrit, mal filmé, mal synchronisé...), on trouve quand même du charme au premier film de Stuart Murdoch.
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Il ressort dees références rétro une manière décalée de jouer avec les codes du teen movie contemporain par un mélange détonnant de fantaisie et de gravité.
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Égratignant au passage David Bowie et la "bêtise du groupe", ce film fait office de belle passerelle dans l'oeuvre plurielle et frémissante de l'artiste écossais Stuart Murdoch.