Toutes les critiques de Just Charlie

Les critiques de Première

  1. Première
    par Sophie Benamon

    Charlie est un excellent joueur de foot, promis à un avenir radieux : devenir professionnel. Il est encouragé dans cette voie par son père qui n’a pas pu réaliser son rêve. Mais l’adolescent est en proie à une crise d’identité : il ne se reconnaît pas dans son corps de jeune homme. À l’image de Girlde Lukas Dhont, sorti l’an dernier, Just Charlie traite de la dysphorie de genre. Ici, la différence réside dans le fait que Charlie veut être une fille, mais qu’il continue à aimer faire des trucs de garçon. Ce premier film, réalisé par Rebekah Fortune, lauréate du prix du public du festival d’Édimbourg, n’évite pas les maladresses (la scène d’aveu à la grand-mère) et passe par des péripéties attendues (la rupture avec le père qui se sent trahi par le choix de son fils). Mais la performance bouleversante du jeune Harry Gilby fait oublier quelques-uns de ces (nombreux) défauts.