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Ni farce franche ni drame pathétique, le premier long-métrage de Mike Cahill court-circuite les fils du réalisme et adopte une vague tonalité à la Franck Capra. Hélàs, la platitude de la mise en scène et le script à la fantasisie prévisible ne subliment jamais l'argument. Au final, le film semble avant tout destiné à servir de support aux élucubrations d'un Michael Douglas en roue libre. Pas déshonorant, soit, mais pas captivant non plus.
Toutes les critiques de King Of California
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Michael Cahill, qui signe là son premier long métrage, sait inscrire cette comédie familiale dans un paysage qu'il filme sans hargne, avec pas mal d'affection pour les personnages qui le peuplent (comme cette femme policier qui interpelle Miranda et Charlie sur un parcours de golf). Assez vite, le film prend le ton et le rythme d'une fable.
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Si l'on s'attache à cette aventure, c'est avant tout grâce au charisme juvénile de la jolie Evan Rachel Wood. Sa crédibilité permet à son illustre partenaire de se faire plaisir en jouant au papa fada avec un look de Robinson Cruosé de banlieue. Si la relation père maboul-fille sensée nous touche, la réalisation pataude et convenue empêche de décoller vraiment. Il manque cette dose de folie cinématographique que les frères Coen, par exemple, auraient su donner à une telle histoire de dingue.
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Cette comédie indépendante offre à Michael Douglas l'occasion de casser son image. Bien que le thème original de King of California eût mérité une mise en scène décalée, cette fable contemporaine se regarde avec indulgence grâce au numéro de Michael Douglas, en roue libre.
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(...) le film a juste ce qu’il faut de charme pour faire oublier la joliesse légèrement surannée du dénouement. Et Michael Douglas, hirsute et barbu, se tire remarquablement bien d’un rôle tout d’exubérance et de fraîcheur dans lequel eût excellé son père, le grand Kirk.