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Si L'Agence réussit à mélanger l'art du discours amoureux hollywoodien et la science fiction, il est surtout une ingénieuse machine à penser. Un fabuleux objet où par la force convaincue des sentiments on gagne sa liberté.
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par Olivier Delcroix
Toutes les critiques de L'Agence
Les critiques de la Presse
Comédie romantique élégante au scénario intelligent, L'Agence surfe avec finesse entre le film d'action échevelé, le thriller d'anticipation millimétré, tout en amenant une jolie réflexion philosophique sur l'inéluctabilité du destin.
Excellent duo Matt Damon - Emily Blunt
Après avoir vu cette science-fiction angélique et terriblement américaine, vous n'en sortirez pas plus intelligent, mais vous aurez découvert un monde où l'amour est plus fort que le destin
Curieux mélange d’action et de romance, « l’Agence » laisse les sentiments l’emporter sur les effets spéciaux. Matt Damon enfin d’attaque pour l’amour, c’est la bonne nouvelle du jour.
Peu de choses, dans le cinéma contemporain, sont aussi exaltantes que d’observer Matt Damon en train de tomber amoureux.
Un thriller amoureux bien rythmé et bien interprété.
Adaptant une nouvelle de Philip K. Dick et s'engouffrant dans un sillon post-Matrix, labouré avant lui par le tank Inception, (...) L'Agence rate son coup, et même ennuie un peu une fois passée la première moitié. Reste que le film, à l'inverse d'Inception, se traverse sans menace de migraine ni véritable déplaisir, et qu'il a le mérite de ce scoop, révélé l'air de rien : Dieu, comme Hollywood, vote démocrate.
Un joli couple d'acteurs malmené par un destin balisé.
On est ballotté tout au long du film, (...)entre l’euphorie de la promesse amoureuse et la perplexité face à cette « agence » moyennement crédible dont les membres ont des looks de « Mad Men » et un discours de chrétiens réacs. Jusqu’au final qui ne laisse plus de doute :« l’Agence » n’est pas un film de SF raté, ersatz d’« Inception », mais une belle fable romantique sur le libre-arbitre.
L'Agence n'est pas moins spectaculaire ; mais le spectacle devient navrant. George Nolfi dilapide le capital accumulé en quelques séquences. Des échanges interminables sont consacrés au fonctionnement de l'Agence (...) Tout ce charabia n'est qu'un bruit de fond sur lequel Nolfi met en scène d'interminables poursuites dans les rues de New York. Matt Damon et Emily Blunt courent pour échapper à leur destin. Mais ils ne sont pas assez rapides pour que L'Agence échappe à son sort, décidé par d'autres agents (ceux des acteurs) : tu seras un produit commercial, mon film.
Malgré un pitch emballant et la présence de Matt Damon, toujours aussi impérial dans son underplaying, le film est assez ennuyeux.
Si le premier acte du récit, filmé avec un rythme bluffant, est une réussite totale dans sa description d'une campagne politique et d'une histoire d'amour profondément émouvante, la suite est moins réjouissante.
Ce divertissement mou du genou qui transpose dans les années 90 une intrigue conçue pour souligner les terreurs des années 50 divertit sans jamais surprendre.
L'Agence est un précipité obtenu en plongeant une parade amoureuse dans l'univers psychotique de l'auteur de science-fiction. L'expérience commence par un déploiement de textures et de couleurs presque éblouissantes avant de se disperser en une pluie de clichés grisâtres.
l’essentiel : un acteur, Matt Damon, qui s’impose de film en film comme un immense comédien, égal aux stars de l’âge d’or. (…) On peut, pour lui, aller voir ce premier film inabouti et pas désagréable…"
On a beau chercher, il n’y a rien à sauver dans cette adaptation romantico-mystique d’une nouvelle de Philip K. Dick.