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Conçu comme une possible franchise sur le modèle de Twilight, La Stratégie Ender est adapté du best-seller d’Orson Scott Gard, l’écrivain mormon controversé. Publié en 1985, ce premier tome a de nombreux points communs avec le roman de Robert A. Heinlein dont Paul Verhoeven s’est inspiré pour Starship Troopers, mais il s’en distingue par le trajet inattendu de son héros, pacifiste et humaniste. Gavin Hood (X-Men Origins – Wolverine) est resté fidèle à ce parti pris tout en accordant une large place à la description de l’école de guerre spatiale, particulièrement spectaculaire en apesanteur. Le jeune Asa Butterfield (le jeune acteur du Hugo Cabret de Scorsese) est crédible en éventuel exterminateur, mais on peut regretter que Harrison Ford ait refusé de jouer les intéressantes
nuances que son personnage de militaire cynique entretenait vis-à-vis de son protégé dans le roman.
Toutes les critiques de La Stratégie Ender
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un film sombre, de qualité qui ravira tous les adeptes du roman de Orson Scott Card et incitera les novices à aimer.
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L’interprète de Han Solo revient à ses premières amours et cornaque le jeune Asa Butterfeld, 16 ans, au charisme magnétique ! Un talent à suivre !
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Le thriller de science-fiction efficace réalisé par Gavin Hood. Le roman de Orson Scott Card trouve une nouvelle jeunesse avec cette fresque aux images spectaculaires dont on espère qu’elle connaîtra une suite.
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Le film démarre en force, avec des séquences bien contées, habilement montées et prenantes, dans lesquelles le héros de Hugo, Asa Butterfield, étincelle dans le rôle du protagoniste tourmenté à la fois par ses dons mais aussi par sa situation familiale. L'icône de Star Wars, Harrison Ford semble reprendre vie dans la peau du colonel chargé de veiller sur l'ado.
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Malgré la difficulté d'adapter le roman culte de la SF d'Orson Scott Card, Gavin Hood remporte le pari avec l'aide d'un Harrison Ford impérial.
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Un film franc, irrésistible et fidèle au livre.
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Un film prometteur qui reste de devenir un gros blockbuster.
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« La stratégie Ender » est reconnaissable au ton, au thème et à la progression de la narration exactement comme dans la nouvelle de Card.
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Gavi Hood adapte le classique de SF du controversé Orson Scott Card : “La Stratégie Ender” est un blockbuster pour ados soigné, parfois peu subtil, mais au propos fort.
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Le film perd un peu en tension à vouloir prouver absolument que Ender est quelqu’un de bien mais il prend de l’ampleur à travers l’exposition intéressante de son ascension.
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Encore un film où il est complexe de faire la différence entre ce qui est inapproprié et ce qui est fade.
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Encore une saga littéraire pour ados, adaptée au cinéma. Malgré les baisses de régime et une mise en scène dépourvue de relief, on est séduit par la cruauté de cette histoire visionnaire. Entre War Games et 1984, le film dénonce un régime militaire prônant des actions préventives au risque de commettre l’irréparable.
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Si l'adaptation de Hunger Games s'en sortait maladroitement, celle de La stratégie Ender tient de la supercherie. Ce produit, dans lequel on élève des enfants en supersoldats pour éviter que l'espèce humaine ne soit décimée par des aliens insectoïdes, se débarrasse des questions de morale pour se reposer sur une narration tragiquement linéaire et un casting de marmots interchangeables. Reste des scènes bien vues de batailles galactiques, façon jeu vidéo. Cela ne fait pas un film.
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Objet rigide épousant heureusement dans son retournement final une dimension politique inattendue car y sont clairement dénoncées ces frappes aveugles et prétendument préventives qu’affectionne l’Amérique en autoproclamé grand shérif de la démocratie. Bien vu mais insuffisant pour sauver l’entreprise.
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Dur à saisir et encore plus dur à subir.
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Au moment où le film devient plus intéressant, le public sera devenu insensible.
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Ce film apparait comme l’hologramme de son ancêtre, un mirage malgré de beaux visuels.