-
Il est parfois cruel de contempler le fossé qui sépare certains thrillers psychologiques des modèles dont ils s’inspirent. Cette intrigue à suspense (des années après l’accident de la route qui a coûté la vie à son fils, une mère échafaude un plan diabolique en infiltrant la famille du coupable) a beau se revendiquer d’Alfred Hitchcock, la caractérisation des personnages frôle le néant et le conflit moral n’a jamais lieu, rendant impossibles l’identification et le vertige. On ne tient pas encore le "Gone Girl" français.
Toutes les critiques de La Volante
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La qualité du jeu de Nathalie Baye comme de la mise en scène insufflant une ambiance fantastique, fait oublier les quelques facilités scénaristiques.
-
Un scénario sans aucune surprise.
-
Servi par un formidable casting, ce thriller psychologique à la française aurait pu faire frissonner. Encore eut-il fallu que ses auteurs donnent à leurs personnages un semblant d’épaisseur, qu’ils les inscrivent dans un environnement un peu plus vivant qu’une maquette d’urbanisme, qu’ils cherchent à rendre crédibles les scènes obligées du genre plutôt que les enfiler comme des perles.
-
Pour que le film dépasse la moyenne, il aurait fallu que la mise en scène fût plus inventive ; elle n'est qu'illustrative.
-
Entamé sur le rythme apathique d'un polar suranné, le film s'enlise dans les rebondissements poussifs d'un suspense artificiel, avant de s'achever, sans raison bien claire, en cascade de citations de "Shining", de Kubrick. Curieux projet.
-
Entre déficiences du scénario, faible sens de l’observation du milieu de travail et surtout incapacité à développer une mise en scène un brin passionnante, "La Volante" ne laisse qu’un souvenir volatil.
-
On aurait aimé voir ce drame fignolé avec plus d’audace et de radicalité. (...) cela aurait donné davantage de gueule à cette "Volante" au potentiel réel, qui a force de vouloir trop plaire pourrait presque être taxé de complaisance avec un certain système, celui des canons et des prises de risque réduites.
-
(...) une intrigue où tout est prévisible. Nathalie Baye et Malik Zidi font bien ce qu’ils ont à faire, sans contrarier l’impression d’ensemble, qui est d’une certaine banalité.
-
Le dernier tiers du film ne craint absolument pas le ridicule, donnant des airs de comédie involontaire à ce thriller psychologique malhabile.
-
Dans la deuxième partie du film, engagée sur une mauvaise pente hitchcocko-œdipienne, l’orchestration assourdissante et le papier peint évoquant des motifs de "Shining" achèvent de calfeutrer ce drame bourgeois au scénario livré clés en main.
-
(....) leur mise en scène, néante, sans rythme, ni tension, est plus proche d’un épisode d’Arabesque que des chefs d’œuvre du maître du suspense. Point d’orgue de cette réalisation maladroite : le face-à-face final aussi intense et tendu qu’une bagarre dans un jardin d’enfants.