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Comme d’habitude, les dialogues sont bien sentis – parfois trop écrits, même –, et les acteurs à leur place. Pourquoi, alors, ce sentiment persistant de superficialité ? Parce qu’on prête moins attention aux problèmes des riches ? Sans doute. Parce que Danièle Thompson nous a déjà servi ce couvert ? Oui, et le menu de La Bûche était si réussi... Il y a aussi, et surtout, un malaise qui passe entre les plats. Le mensonge se mange froid, et la mondanité l’emporte. La comédie n’est pas toujours là où on l’attend.
Toutes les critiques de Le code a changé
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bons mots, bons mets et gros mensonges. Les bons mots sont inoubliables, surtout lorsqu'ils sont dits par des acteurs aussi bons que Karin Viard, Dany Boon, Marina Foïs, Marine Hands et Emmanuelle Seigner, mais, pour être juste, il faudrait citer toute la distribution. Peu subtil ? Peut-être. Mais diablement efficace.
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Malgré quelques faiblesses dans la dernière partie, la réalisatrice aime tellement ses personnages qu’elle a un peu de mal à les quitter, on a envie de venir à bout de ce code capricieux afin de profiter de ces moments avec ces êtres qui nous ressemblent et qui, comme nous, dissimulent du mieux qu’ils le peuvent leurs blessures.
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Danièle Thompson a fait de la comédie chorale sa spécialité. Son goût du verbe et son amour des acteurs crèvent à chaque fois l'écran. Il fait dire qu'elle a le chic pour s'entourer (une fois de plus) d'une sacrée troupe. Et si le menu n'est pas d'une originalité folle (le couple dans tous ses états), le service étoilé a vraiment très fière allure.
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Ce dîner de la Fête de la musique occupe la première partie du film et permet d'enserrer les personnages (...). Les apartés entre personnages, ménagés avec une habileté boulevardière. (...) Le film se transporte un an plus tard pour un dîner anniversaire. A ce moment, Danièle Thompson aspire à plus de gravité, et dissipe le nuage de fantaisie qui dissimulait les ficelles de ses marionnettes. Le code... change pour de bon, perdant alors son charme artificieux sans convaincre de la vérité de ses personnages.
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On a parfois l'impression d'assister au « dîner des acteurs » après Le Bal des actrices... Ces bobos, plus bourgeois que bohèmes, sonnent faux. La faute à des rebondissements trop attendus. Mal parti, le film s'améliore par un vigoureux saut dans le temps - les mêmes, un an plus tard -, qui donne à quelques-uns des convives de vrais destins « à l'américaine ».