Les cinq légendes-
Avengers version conte de fées, Les Cinq Légendes est intéressant parce qu’il témoigne de la récente évolution du studio DreamWorks. Moins hystérique que Madagascar 3, zénith fluo-trash, ce nouveau film emprunte pourtant la même voie, celle d’une débauche d’effets pyrotechniques cherchant constamment à en mettre plein la vue. Et ça marche. Ce n’est pas un hasard si le vrai héros du film n’est pas le Père Noël mais Jack Frost, personnage invisible et roi de la glisse, qui permet au cinéaste de signer quelques scènes d’anthologie. Des tourbillons de couleurs (Bunny et Tooth Fairy), des entrelacs de lumières (Sandman) transforment le film en un spectacle stroboscopique assez dingue où l’on sent en permanence la patte des deux superviseurs artistiques, Roger Deakins (chef opérateur des frères Coen) et Guillermo del Toro. Mais ce que mettent réellement en lumière ces Cinq Légendes, c’est la nécessité pour DreamWorks de se trouver des auteurs solides. Et fissa. Car si les flous scénaristiques n’étaient pas un souci sur Madagascar 3 (qui, ivre de sa propre vitesse, n’avait jamais besoin de l’histoire pour avancer), c’est ici une carence majeure. Le trauma ridicule de Jack, l’absence de psychologie des personnages ou de structure dramatique finissent par désincarner le film, qui devient un grand magasin de jouets au moment des fêtes. On est éblouis par la vitrine, mais aussi très frustrés.
Toutes les critiques de Les cinq légendes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une divine version animée en 3D du conte pour enfants composée de héros hors du commun.
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Peter Ramsey est parvenu à créer une imagerie riche, ambitieuse, puissante. On parlerait volontiers de classique de Noël, de ceux porteurs de valeurs mais jamais prosélytes. Quoiqu'on nuancerait volontiers en affirmant qu'il est parfois trop cruel pour les enfants, qui seront probablement traumatisés à l'heure d'aller se coucher. Et l'humour redoutable qui mâtine intelligemment tout le film, n'y changera probablement rien. En revanche il parle au mouflet fragile qui sommeille en chacun de nous, comme un conte universel et ensorcelant. Sublime.
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En cette fin d’année, DreamWorks réalise un coup de maître avec ce long métrage d’une originalité et d’une audace stimulantes, qui convoque les figures mythiques de notre jeunesse, les dépoussière sans jamais les désacraliser. Une sorte d’Avengers animé, emporté par une ligue de superhéros hauts en couleur très influencée par l’imaginaire de Guillermo del Toro, ici producteur. Cette fable métaphorique pleine d’humour, de poésie et de magie suscite l’émerveillement.
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Une merveille visuelle doublée d'un joli conte de Noël, magique et divertissant.
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Le Père Noël, le Marchand de sable, Jack Frost, le lapin de Pâques, et la Fée des dents font équipe. Un concept pour enfants ? Non, un blockbuster virtuose et furieusement intelligent.
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« Les cinq légendes » est un pari réussi pour les enfants qui croient ou souhaitent encore croire à la magie et à la féerie.
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Les petits enfants seront certainement émerveillés devant ce vigoureux et éclatant conte fantastique. Certains passages sont sublimes et présentent beaucoup de charme, mais on a plus souvent l’impression d’être dans une usine de fabrication de jouets plutôt que dans un univers enchanté.
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Un film d’animation un peu sombre et poussiéreux qui nous permet de voir enfin nos héros de la petite enfance vivant.
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Les enfants vont adorer ce conte de noël qui lorgne du côté de Lewis Caroll et d'Alice au pays des merveilles.
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Ce film d'animation qui reprend l'iconographie des illustrations des livres pour enfants du début du XXe siècle, a été supervisé par le réalisateur Guillermo del Toro. À chaque plan, on sent planer l'esprit iconoclaste et fantastique de l'homme de Guadalajara déjà producteur exécutif de Kung Fu Panda 2 et du Chat Potté . Au final, un film spectaculaire et divertissant en 3D pour les petits et les grands.
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Les studios DreamWorks signe un conte festif et visuellement superbe...
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Loin du second degré parfois soûlant des franchise Shrek ou Madagascar, une relecture respectueusement originale, spectaculaire, un peu lente à se mettre en route et plus bavarde que nécessaire aussi, de la mythologie enfantine.
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Une comédie d'aventures familiale, sympa.
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Visuellement somptueux, servi par un 3D ébouriffante, c'est LE conte de noël que tous les enfants attendent.
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Un dessin animé parfait pour toute la famille.
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Superbe, poétique, magique, émouvant. Mais à ne pas voir avant 6 ans, ça cogne sec !
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La beauté de la mise en scène, lyrique et féerique, toujours en mouvement sophistiqué et osant même quelques beaux plans-séquences, est décuplée ici par un relief (enfin) magnifiquement utilisé. Un spectacle absolu.
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Des personnages mythiques de conte pour enfants ré-imaginés en super-héros sur grand écran, un film particulier mais merveilleux, sûrement le meilleur film d’animation de l’année.
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par Yann Lebecque
Techniquement DreamWorks Animation signe un film d'une richesse visuelle proprement éblouissante, enchaînant les séquences d'action et de poésie où la maestria visuelle le dispute à la qualité narrative.
Un joli film pour les vacances scolaires, aussi attrayant pour les enfants que pour les adultes.
Un conte de Noël boosté à la 3D. Séduisant, malgré sa tendance à la surenchère visuelle.
Il faudra probablement s’armer d’un peu de patience pour apprécier ce film puisqu’il monte en puissance au fur et à mesure, une belle évolution.
Si la féerie tient aux envolées en 3D des personnages, le combat entre le bien et le mal tourne à la farce mièvre, voire démodée, faute de suspense, d’humour et de coups d’éclat. Chez les moins de 8 ans, la vision des hordes de chevaux noirs haineux du méchant pourrait bien transformer le rêve en cauchemar.
Alors que le roi Pixar creuse depuis deux ans la tombe de son âge d’or, les studios Dreamworks cherchent encore le chemin qui mène au trône de l’animation ambitieuse. Pas sur que la dream team de mythes assemblée aujourd’hui pour les aider à piquer le sceptre de Lasseter & co soit le meilleur des GPS…
Il y a beaucoup de saveur dans « les cinq légendes », mais quelque fois, un trop plein de bonnes choses peut être exténuant.
une jolie célébration du pouvoir de l'imagination
"Les Cinq légendes" est un film à l'identité double : d'un côté, un buddy movie conçu pour Noël ; de l'autre, une machine permettant à son producteur, G. del Toro, de s'imposer comme un grand créateur de mondes.
Si les enfants apprécieront, les adultes devront se rabattre sur l’humour, dont le film ne manque pas, à commencer par les seconds couteaux lutins et yétis burlesques. Le film est aussi une superbe réussite plastique. La présence de Guillermo del Toro à la production y est sans doute pour beaucoup.
Une relecture habile et spectaculaire des légendes de l'enfance. (...)
Féerique et spectaculaire, cette production des studios Dreamworks invite les plus jeunes à regarder la peur en face.
Le film d’animation, c’est aussi et avant tout un look, un design. Et pour le coup, celui des 5 légendes m’a rebuté. Et le récit est trop axé sur l’enfantin pour rattraper le coup.
Le contenu est trop conventionnel, toute la magie est trop sirupeuse et pas typique, cependant le réalisateur Peter Ramsey est très crédible grâce à la force et l’esthétique des images.
Auto-consacré par sa promotion comme héritier des mânes de Dragons, seule réelle réussite de Dreamworks (...), Les Cinq Légendes nous arrive donc, promettant de nous rendre l’alchimie miraculeuse du film de Dean DeBlois et Chris Sanders. Hélas, que cela soit dû au matériau d’origine, une série de livres de William Joyce déjà destinée aux plus petits, ou au choix éditorial conscient de la part de Dreamworks, Les Cinq Légendes gâche d’excellents éléments par une paresse formelle étonnante et une mièvrerie éprouvante.
Derrrière ces paillettes et ces flocons, on ne voit rien d'autre que le désir avoué de faire cracher les parents au bassinet, en ces jours si courts, où il faut bien disposer des enfants d'une manière ou d'une autre. En sortant de la salle, on a l'impression d'être resté bloqué devant une vitrine de Noël d'un magasin de luxe pendant une heure et demie.
Une ambiance trop surexcitée et étrange, cela finit par être ennuyeux.
Sur le papier, faire de ces personnages emblématiques des justiciers à la manière des Avengers de Marvel était une bonne idée. A l’écran, malgré un sens du show, le spectacle est un peu confus, volontiers anxiogène pour les petits et un rien hors jeu pour les plus grands.
Trop désordonné et frénétique pour procurer un réel plaisir.
Grand rassemblement de héros du folklore pour enfants : le Père Noël, le lapin de Pâques, le marchand de sable, et même le croque-mitaine, ne parviennent pourtant pas, à eux tous, à enchanter un film d'animation plat et banal.
