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Comme ses compatriotes marocains, Sulayman est embarqué malgré lui dans la Seconde Guerre Mondiale aux côtés des Français. Il laisse derrière lui la belle Khadija et tous ses espoirs. Déjà abordé dans Indigènes, le sujet de l’enrôlement des hommes issus des colonies est ici abordé sous un angle plus allégorique à travers le personnage principal, traversé de visions et en communion avec la nature. Visant volontiers Malick et sa Ligne rouge, le film de Mourad Boucif et sa belle photo désaturée argileuse pâtit de son manque de moyens (le casting est très hétérogène) mais marque assurément les esprits.