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Le résultat est un objet tantôt fascinant, tantôt irritant, qui interpelle et sollicite en permanence l’attention du spectateur. C’est une construction de l’esprit conçue dans des règles qui évoquent la rigueur et l’audace de l’architecture.
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Mystère de la distribution : pourquoi ce documentaire abscons sort-il en salles ? Le talent réel d’Amos Gitaï implique-t-il que l’on doive tout voir du maître israélien, même les choses les plus personnelles et expérimentales (à titre de comparaison, le gonflé Arirang, de Kim Ki-duk, n’est jamais sorti) ? Dans ce film, où se mêlent témoignages ennuyeux, reconstitutions théâtrales et voix off pontifiante, Gitaï rend hommage à son père, Juif allemand bringuebalé par les soubresauts de l’Histoire. Peu d’émotion, beaucoup d’abstraction.
Toutes les critiques de Lullaby To My Father
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une splendide balade, déroutante et crépusculaire, dans la mémoire.
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ce film humble et sobre, c’est l’histoire d’un homme de bien qui se mit au service de son pays pour redonner de l’humanité à l’humanité, du sens et de la beauté à un monde que la guerre avait rendu innommable et laid.
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Un film-poème mêlant éléments de biographie et songerie intime. Avec une très belle photographie.
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Émaillée de souvenirs intimes et de fragments d’histoire, cette évocation colle bien au style singulier d’Amos Gitaï, ce grand architecte du cinéma israélien : mélancolique, médité, toujours inventif et jamais dogmatique.
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Dans «Lullaby to my father», le cinéaste israélien visite une nouvelle fois son histoire familiale. Obscur et pompeux.
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Ce fils devenu cinéaste rend ici un bel hommage à ce père architecte qui construisit en Irsaël 800 bâtiment.
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Une oeuvre déconcertante sur une certaine philosophie de l'urbanisme (des logements simples et fonctionnels pour tous) qui s'est peut-être, depuis, perdue. Envoûtant.
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Le réalisateur israélien rend ici un hommage personnel et doux à son père, juif polonais étudiant au Bauhaus, emprisonné par les nazis avant son émigration en Palestine. A partir de photos, de diverses lettres et de quelques scènes reconstituées, il montre comment ce père architecte a façonné une partie de ses goûts et de son identité.
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Après "Carmel" (...) cette "berceuse pour mon père" dresse un portrait composite et distancié de Munio, un architecte qui fut membre du Bauhaus avant d'être explusé d'Allemagne et de s'installer en Israël.
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Une oeuvre très personnelle qui peut paraître difficile d'accès pour les non-initiés (...) mais qui saura plaire à un public averti.
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Si la démarche était passionnante sur le papier, à l’écran, elle ne parvient guère, sous des images aux registres fort divers, à faire affleurer le sens.
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Un film froid, distant, parfois hermétique, où les longs plans de voyages en train alternent avec des séquences reconstituées qui sonnent faux.
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(...) le cinéaste nous impose d'indolentes reconstitutions qui s'avèrent tout à fait inutiles. Une lettre lue par Jeanne Moreau parvient, comme la voix off de Hanna Schygulla, à donner un peu de chair à cette hagiographie.
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D'un matériau riche et passionnant, Gitaï tire un film lent, mélancolique, et formellement peu convaincant.