Mariage A Mendoza

Avec sa dégaine particulière (un mix entre Patrick Dewaere et le chanteur Antoine), l’extraverti Philippe Rebbot est la révélation de ce premier film rafraîchissant qui, sous des dehors légers, dit des choses essentielles sur les liens chaotiques mais inébranlables entre frères, sur la grandeur des glandeurs et sur la volupté des voyages plein d’imprévus. Rebbot et Nicolas Duvauchelle (une nouvelle fois impeccable), au physique et au tempérament opposés, composent un numéro de duettistes attachants qui vont s’épauler, se détester et peut-être se réconcilier. Mélange de road trip (avec ses figures imposées : dérapages divers, rencontres iconoclastes et sexuelles...) et de feel-good movie (musique entraînante d’Herman Dune, positivité généralisée), Mariage à Mendoza déborde d’une générosité et d’une chaleur à partager sans réfléchir.

un road movie riche en rencontres, en action et en émotions. Or, si le sujet peut paraître réchauffé, la réunion de ces deux frangins qui se redécouvrent l’un l’autre en faisant exploser les non-dits est poignante, la folie de leurs 400 coups communicative, les comédiens attachants, et ce premier film un moment pimpant au cœur de la pampa.

Dialogues aiguisés (et hilarants quand Marcus nous montre sa maîtrise de l’espagnol), personnages attachants : la bonne humeur de l’ensemble est des plus communicatives. Et c’est donc avec le sourire, que l’on vous souhaite un bon voyage !

Un road-movie dans la pampa argentine traité façon comédie douce amère dont la réussite tient surtout à ses acteurs, Philippe Rebbot en tête qui en frère Géo Trouvetout azimuté et dégingandé emporte tout sur son passage.

Quelle bonne surprise que cette comédie dramatique dosée avec ce qu'il faut d'ingrédients pimentés.

Le scénario étoffé donne ce road movie jovial, mélancolique et plein de personnalité. Plaisant !

A l’actif du long-métrage d’Edouard Deluc (dont la fraternité semble décidément le thème majeur), une interprétation impeccable et des dialogues au cordeau. A son passif, un refrain sans surprise : le nécessaire resserrement des liens familiaux. Il se dégage pourtant de cette ode à la flânerie un charme patent et la révélation d’un flandrin qui pourrait bien devenir grand : Philippe Rebbot.

Malgré les longueurs d'un film qui ne s'envole que dans la dernière demi-heure, impossible de résister à Nicolas Duvauchelle, l'émotion à fleur de regard, et à son frère improbable, Philippe Rebbot à la présence instantanément chavirante.

Histoire décousue, alternance de scènes légères et sérieuses : le premier long d'Édouard Deluc n'échappe pas aux travers des road-movies et des "films de potes".

Bien attachants,ces deux frangins au fin fond de la pampa !Si Nicolas Duvauchelle en petit frère à côté de ses pompes est impeccable,la surprise vient de Philippe Rebbot, grand échalas irrésistible avec son accent français et qui joue les séducteurs sans en avoir le physique.De leur association antinomique naît tout le charme de ce film. Bancal mais chaleureux.

Tout cela pourrait être assommant et, pourtant, la sauce prend. Les performances complémentaires de Nicolas Duvauchelle, tendre comme jamais, et de la révélation Philippe Rebbot, nous jouent une petite musique fort sympathique. On est content d’avoir pris place dans leur voiture le temps de ce périple fraternel tout en douceur.

Ce premier long-métrage emprunte les codes du road-movie pour explorer avec finesse la solitude des personnages

un ensemble sympathique qui manque parfois de souffle

Les road-movies sont à la mode, et tous ne tiennent pas la route. Pour son premier long-métrage, Edouard Duluc a veillé à la densité de son récit et l’histoire gagne en puissance au fur et à mesure. Parce qu’ils sont à des années-lumière l’un de l’autre, physiquement et psychologiquement, les deux frères ont une véritable existence. Bref, cette pampa est plus pimpante que pompante.

Une touchante sensibilité, de la poésie, du burlesque et de la folie douce enveloppe ce film atypique.

Nicolas Duvauchelle et Philippe Rebbot à la conquête du continent sud-américain dans un road-movie qui tourne en rond.

Un road movie pas antipathique, mais dont la bonne volonté ne sauve pas un scénario artificiel, des dialogues péniblement explicatifs et un manque d'alchimie entre les acteurs.

L'amoncellement de situations cocasses et les petites plaisanteries linguistiques finissent par lasser.

Les situations-étapes de road-trip ensoleillé et potache s'enchaînent paresseusement comme une suite de sketches inégaux.

Convenu et paresseux, Mariage à Mendoza étire un scénario bien réchauffé et cache son manque d’inspiration derrière un emballage faussement décontracté.

Un banal road-movie initiatique en Argentine.