Mauvaise fille

Cette adaptation du roman de Justine Lévy (également coscénariste) bénéficie d’un considérable atout charme en la personne de la craquante Izia Higelin, qui apporte tout ce qu’il faut d’enthousiasme, de colère, de tristesse et de résignation au beau personnage de Louise, femme-enfant dont le parcours émotionnel a été conditionné par une mère irresponsable. Sur cette génitrice indigne, le film ne raconte pas grand-chose, sinon qu’elle était vaguement exhibitionniste et carrément droguée au vu et au su de son enfant, comme on l’apprend au cours de flash-back assez maladroits. Mauvaise Fille oscille sans cesse entre la volonté louable de ne rien expliciter et la tentation de provoquer un minimum, ce qui rend parfois confus son message sur un amour filial inconditionnel mais contrarié. Patrick Mille (inoubliable Chico dans Nulle part ailleurs) signe néanmoins un premier film prometteur avec de l’énergie à revendre et un sens du casting très affûté.

L’histoire de cette famille compliquée n’en reste pas moins universelle, teintée de flash-back judicieux et emportée par un casting haut de gamme avec Carole Bouquet, Bob Geldof, Arthur Dupont, mais surtout la bluffante Izia Higelin, un talent insolent.

Patrick Mille insuffle une formidable énergie à ce récit sur le deuil et la transmission. Entre Carole Bouquet et Bob Geldof, la chanteuse Iza Higelin est la révélation fracassante de ce premier film inspiré.

Iza Higelin, fille du chanteur, elle-même rockeuse, est époustouflante dans «Mauvaise Fille», qui sort aujourd’hui dans les salles . Une révélation.

Un premier rôle fort pour Iza Higelin secondée par Bob Geldof et Arthur Dupont.

Patrick Mille adapte le roman de Justine Lévy et confie le rôle principal à Iza Higelin, qui déploie un tempérament de feu devant une caméra ou un micro. La meilleure idée du film.

Un premier film émouvant habité par Iza Higelin.

Adapté du roman de Justine Lévy par son compagnon, "Mauvaise fille" se déroule comme l'histoire racontée par une vague connaissance que l'on a perdue de vue depuis longtemps : c'est sûrement intéressant mais on s'en fout.

roman de Justine Lévy, adapté ici par Patrick Mille. Passant derrière la caméra, l’acteur livre un film assez brouillon, mais qui nous donne l’occasion de découvrir les musiciens Izia Higelin et Bob Geldof dans leurs premières apparitions au cinéma.

Une jeune femme tombe enceinte au moment où sa mère, ex-mannequin fantasque, est frappée par un cancer grave. Ou comment être une mère lorsque la sienne ne l'a pas vraiment été. Le film modère l'angoisse du roman adapté, mais le malaise, même dans la joie, est néanmoins maintenu. Une comédie psy plutôt fine, intime sans être complaisante.

Patrick Mille accumule les scènes, mixe les temporalités. Passé et présent se juxtaposent et s'entrechoquent malhabilement, ne produisant pas le jeu d'échos attendu. Du regard de la petite fille sur sa mère mannequin à celui de la jeune femme qui la contemple, malade, sur son lit d'hôpital, il y a toute une trajectoire mentale, organique même, que ne prend pas en charge le film.

Un ton, du rythme, des comédiens nets et sans bavures, un juste soupçon de détresse, des fous rires, mélangez, agitez, vous aurez une jolie tranche d'espoir et des larmes en 24 images/seconde.

Un premier film gonflé par l'âpreté du sujet, un peu éprouvant aussi par l'hystérie qui y plane presque permanence.(...) Un film d'actrices en tout cas : Carole Bouquet est admirable en mère frappadingue et Izia Higelin démontre ici qu'elle n'est pas qu'un talent de scène.

Patrick Mille peine à trouver une seule vraie idée de mise en scène. Et à vouloir éviter d’ajouter du pathos à l’histoire vraie de cette tragique relation mère/fille, le film ne parvient jamais à émouvoir.

Mis à part ces liens ténus, rien d'intéressant. A force de jouer les allers-retours dans le passé pour prolonger une note nostalgique, le récit s'embourbe dans la culpabilité de la jeune femme.

Patrick Mille adapte le roman de sa compagne, Justine Lévy, et filme sans beaucoup de personnalité ce récit d’une impossible transmission qui, solution de facilité, use souvent du flash-back. « Mauvaise Fille » tient donc sur l’explosive Izia Higelin, tête de mule émouvante et légère, qui emporte les scènes à l’énergie et au culot. Sacré morceau.