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Le producteur Jacques Ouaniche (Maison close) passe à la réalisation avec ce portrait d’un champion méconnu incarné par l’ex-boxeur Brahim Asloum. Avec ou sans gants, doté d’une indéniable présence, ce novice prometteur met au tapis les maladresses de ce premier film.
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Si ce premier film n’est pas un uppercut à cause du classicisme de sa réalisation, il laisse tout de même une impression favorable grâce à un scénario de qualité et une interprétation satisfaisante. Intéressant.
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un biopic modeste (...) mais s'abîme malheureusement dans la plate illustration
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Davy Sardou, le meilleur ami, n'est pas crédible, et Brahim Asloum, champion olympique à Sydney (2000) est à l'aise sur le ring, mais reste cantonné à quelques expressions. Sa ferveur est néanmoins touchante.
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Juif tunisien venu tenter sa chance en France, champion du monde puis idole déchue réduite à venir se battre à Berlin sur un ring minable et sous les quolibets le lendemain de la Nuit de Cristal : le véritable Victor Perez, qui mourut en 1945 au cours des Marches de la Mort, avait assurément l'étoffe d'un héros de cinéma. Mais le désir de trop émouvoir pèse.
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Le film de Jacques Ouaniche (producteur et réalisateur de "Maison close") reconstitue, en flash-back, la vie brève de Perez, ses succès et ses échecs : la mise en scène est un peu platounette mais c’est passionnant de bout en bout. Et Brahim Asloum, champion aux JO en 2000, est parfait dans le rôle. Magnifique éloge du courage humain face à la barbarie nazie…
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Le problème de « Victor Young Perez » vient du scénario : la plus grande partie, interminable, est consacrée à la vie de flambeur du personnage, à ses conquêtes féminines. Il s’en dégage le portrait d’un homme sans réelle épaisseur. Au bout du compte, le long-métrage ne rend pas réellement hommage à la personnalité fascinante, selon ceux qui l’ont connu, de Victor « Young » Perez. Mais Brahim Asloum, lui, paraît avoir l’étoffe d’un futur poids moyen du cinéma.
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De son ascension fulgurante à sa descente aux enfers et à sa déportation dans un camp en Pologne, en passant par ses amours tortueuses, le destin du sportif nous est conté ici à la manière d’un banal téléfilm, mais de façon consciencieuse et avec une belle prestation de Brahim Asloum, crédible en boxeur acteur.
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Le film est bâti en flash-back relatant son ascension, le lien avec son frère, son amour pour une actrice… Hélas ! malgré l’investissement du boxeur Brahim Asloum, la mise en scène n’est pas à la hauteur pour restituer l’authenticité de ce terrible destin.
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Boxe, amour et shoah : cocktail a priori détonnant de ce biopic. Malgré ses bonnes intentions évidentes, le film s'avère d'une décevante banalité.
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Les dialogues, eux, sont d’une naïveté confondante ; ce qu’on croyait être le sujet du film (la tragique destinée d’un homme qui a lutté pour la dignité jusqu’à la dernière minute) étant sans cesse parasité par une sensiblerie de mauvais goût. À cette vie consacrée au sacrifice, répondent en plus deux intrigues secondaires, aussi bébêtes l’une que l’autre.
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L'histoire, véridique, de Young Perez appelait peut-être le cinéma, mais pas ce film maladroit et lourd, malgré la performance attachante de Brahim Asloum (lui-même ex-champion du monde de boxe).
Victor "Young" Perez