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Si vous avez vu Bao avant Les Indestructibles 2 (2018), vous vous souvenez certainement de ce petit ravioli à croquer. Grâce à ce court métrage audacieux, Doomi Shi a eu le feu vert de Pixar pour réaliser son premier long, Alerte rouge. On y suit cette fois une ado sino-canadienne de 13 ans, Mei-Mei, qui tente d'être parfaite aux yeux de sa mère, mais se découvre victime d'une "malédiction" touchant les toutes femmes de sa famille : quand elle est submergée par ses émotions, elle se transforme en panda roux géant ! Un animal tout mignon ? Pour elle, c'est surtout une source d'angoisse...
Sept ans après Vice Versa, le studio développe une nouvelle fois ce thème universel, de façon plus directe. L'occasion de se défouler un bon coup ! Arrivée avec fracas en plein "âge bête", pouf !, l'héroïne devient donc une boule de poils, qui symbolise toutes sortes de thématiques : à la fois la poussée d'hormones liée à l'adolescence, l'arrivée des règles ou plus généralement le corps changeant de l'héroïne ("Mon panda, mon choix, maman !"). Sa créatrice a visiblement mis beaucoup d'elle-même dans cette histoire d'émancipation, rythmée par de la pop dégoulinante inspirée par les boys bands à succès du début des années 2000 et parsemée de clins d'oeil aux animes de son enfance. Dans le fond, le film interroge une nouvelle fois avec audace le concept d'amour maternel dévorant, le panda roux offrant enfin à l'héroïne la force de s'opposer à sa mère, devenue castratrice en voulant trop respecter la tradition. Son message (ne pas chercher à tout prix la perfection) est clamé haut et fort, et ça fait du bien.
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Les inspirations d'Alerte rouge : Totoro, Sailor Moon, NSYNC, Fruits Basket, Dingo...Chouette coming-of-age movie horrifique venu de Finlande, Ego raconte la relation monstrueuse entre une gymnaste et un drôle d’oiseau mutant.
Les habitants des pays nordiques se feraient-ils du mouron pour leurs enfants? Trois mois seulement après la sortie de The Innocents et sa bande de gamins norvégiens aux inquiétants pouvoirs shyamalanesques, nous arrive aujourd’hui de Finlande cet étonnant récit initiatique, une allégorie de la puberté prenant la forme d’une histoire de monstre et de possession. Tinja est une jeune gymnaste de 12 ans, élevée dans le culte de la perfection et de la performance par une insupportable et très tyrannique maman instagrameuse. Sa vie prend une tournure inattendue quand elle découvre dans la forêt un œuf qui, une fois éclos, libère une créature mi-homme mi-oiseau, que l’ado va planquer dans sa chambre et élever en cachette de sa famille. Tinja et le monstre développent alors une relation télékinésique franchement flippante, la bestiole se mettant à occire ou menacer ceux qui se mettent en travers du chemin de la jeune fille (l’amant de sa mère, ses concurrentes des compétitions de gym…). Si la facture un brin fauchée d’Ego inquiète dans un premier temps, le film finit par séduire, grâce à son aisance à articuler satire sociale rigolote, coming-of-age movie très premier degré, et horreur survoltée – on n’oubliera pas de sitôt ce drôle de monstre, à l’air à la fois ahuri et proprement terrifiant. Avec ce premier long, couronné du Grand Prix au dernier festival de Gérardmer, Hanna Bergholm rejoint la nouvelle vague de réalisatrices qui réinventent actuellement l’horreur aux quatre coins de la planète.
Festival de Gérardmer : Egō de Hanna Bergholm reçoit le Grand PrixLes Leçons persanes de Vadim Perelman
Quand il est arrêté et déporté dans un camp en Allemagne en 1942, Gilles (Nahuel Perez Biscayart, l'acteur d'Au revoir là-haut et de 120 battements par minutes est une nouvelle fois épatant) croit sa dernière heure venue. Mais son instinct de survie se révèle plus fort que tout. Il jure ne pas être juif mais persan et se retrouve à devoir donner chaque jour à un des chefs du camp des cours de farsi… qu’il ne parle donc pas. Et pour ne pas voir la supercherie éclater au grand jour, le voilà qui, chaque nuit, apprend une langue imaginaire pour l’enseigner le lendemain à celui qui l’abattrait s’il découvrait le pot- aux- roses. Un point de départ original pour un scénario qui séduit par sa gestion des rebondissements et sa capacité à maintenir la tension intacte. Dommage que la mise en scène académique de Vadim Perelman enferme le film dans un classicisme à contre-courant de la fuite en avant loin des sentiers battus, elle, de son héros.
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