Yipee-ki-yay! Die Hard 4 sera diffusé ce soir à 20h55 sur TF1. Voici 4 bonnes raisons de ne pas le louper.
Contrairement à ce qu'on aurait pu craindre à sa sortie, Die Hard 4 était bien une suite fidèle, bien qu'un peu tardive, de la célèbre saga des aventures de John MacClane. L'humour et les cascades impressionnantes qu'on attendaient étaient bien au rendez-vous de ce film d'action qui s'est vu offrir une belle réception critique et publique. Voici donc quatre bonnes raisons de ne pas louper ce quatrième opus de la saga alors qu'il est diffusé ce soir sur TF1 à 20h55.
Un esprit résolument "old school"
"Le film vous colle un sourire de gosse du début à la fin, enchaînant des scènes d'action plus énormes les unes que les autres et des répliques imparables comme si on était toujours en 88. John McClane n'a pas pris une ride." Notait Première à la sortie de Die Hard 4. Cet esprit rétro était en effet un parti du réalisateur Len Wiseman (Underworld) qui voulait réaliser un film d'action "à l'ancienne". Ainsi, toutes les cascades ont été réalisées sur le plateau et aucun décor n'a été généré par ordinateur. Brad Martin, alors coordinateur des cascades expliquait à l'époque : "Le mot d'ordre de Len était : si on peut faire une cascade devant la caméra, sans images de synthèse, alors on la fait en vrai". Grand fan de Piège de Cristal depuis sa jeunesse, Len Wiseman avait tout mis en oeuvre pour rester fidèle à l'esprit de son film culte.
Un John MacLane plus attachant que jamais
"Ce retour en enfer est un aller simple pour le bonheur. Celui de retrouver une vieille connaissance, John McClane, et de constater au bout de quelques minutes qu'il n'a pas changé: même grande gueule, même pugnacité, même charisme." notait notre critique après la projection de Die Hard 4. La saga doit en effet beaucoup à son personnage phare, l'agent bougon John McClane, célèbre pour ses cascades mais aussi pour ses vannes légendaires et son éternel air bougon. Bruce Willis, très attaché au personnage, a tenu à assumer pleinement le fait qu'il avait vieilli, lui-aussi. Un parti pris qui rend McClane plus crédible et plus humain dans le film "cela faisait partie de ce qui était amusant dans mes retrouvailles avec ce personnage. Mais j'ai aussi réalisé qu'il y avait du bon dans le fait de prendre de l'âge : on fait davantage attention aux choses, et on acquiert une certaine sagesse." confiait l'acteur en 2004.
Des personnages 2.0
Si c'est bien évidemment Bruce Willis/John McClane qui porte le film sur ses épaules, il est entouré d'une brochette de personnages particulièrement réussis. Timothy Olyphant campe un génie du crime allumé qui pirate les réseaux informatiques des Etats-Unis pour plonger le pays dans le chaos. De la même manière, Matt Farrell (interpreté par Justin Long), sorte de side-kick de fortune, est l'antithèse absolue de John MacClane : ce n'est pas un homme d'action mais un informaticien. La confrontation comique entre les deux personnages tout au long de Die Hard 4 fait resortir le retard technologique flagrant de John McClane (aussi mal à l'aise devant un clavier aujourd'hui que devant un fax en 1990).
Un bon moyen de replonger dans la saga des Die Hard
Si Die Hard 5 a été bien moins apprecié que ses aînés, la saga des John McClane reste toujours aussi légendaire aujourd'hui pour avoir révolutionné le cinéma d'action. Piège de Cristal, en 1984, inaugurait une ère où les méchants n'étaient plus des brutes sanguinaires mais des malfrats imprévisibles aux plans machiavéliques (merci Alan Rickman). De même, la bonne dose d'humour qui saupoudre les aventures explosives et les cascades de John MacClane apporte une touche inimitable à l'ensemble. A noter qu'un sixième film, Die Hard : Year One, sortira en 2017 (toujours avec Bruce Willis devant la caméra et Len Wiseman à la réalisation).
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