The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros

Le sens d'Araignée du Tisseur ne lui a pas suffi à éviter tous les pièges de ce second opus, un gâchis d'autant plus dommage quand le potentiel est là.

Une superproduction extrêmement réussie qui revient aux sources des aventures de l'homme-araignée. Un carton en vue dans les salles.

Si le film évite le déluge d’effets spéciaux pour ménager de jolies scènes entre l’acteur et Emma Stone (sa compagne à la ville), le grand spectacle est au rendez-vous. Avec, en prime, un Jamie Foxx impressionnant dans le rôle d’Electro, qui menace de détruire New York.

Les scènes d’action sont jouissives et culminent avec ce numéro d’équilibriste de Spider-Man faisant tourner une voiture sur son doigt comme un basketteur avec son ballon. Un super pop-corn movie qui décoiffe.

L’émotion et le rire sont là aussi et ménagent de bons moments. Et chaque fois que Spider-Man s’élance de gratte-ciel en gratte-ciel, c’est grisant. Une réussite.

Le réalisateur Marc Webb retrouve l'acteur Andrew Garfield pour le conduire dans des aventures spectaculaires.

Les blagues parfois infantiles que Marc Webb s'autorise gâchent ici et là le plaisir, ce qui n'empêche que The Amazing Spider-Man 2 est le meilleur film de super-héros depuis Iron Man 3.

Un film spectaculaire (...), teinté d'humour, mais un tantinet trop long.

Marc Webb, réalisateur du premier volet de 2012, a pris de l’aisance pour passer de scènes sentimentales dignes de sa comédie 500 jours ensemble (2009) à des séquences vertigineuses dans les rues de New York où le spectateur s’envole avec Spidey. On aime cette suite réussie !

Ce nouvel opus ne manque ni d’action, ni d’humour. (...) Les scènes d’action sont impressionnantes, privilégiant, comme dans le premier volet, les vues en caméra subjective, qui plongent et virevoltent entre les buildings de la Grosse Pomme. Quelques répliques bien senties viennent alléger l’atmosphère, et offrir un recul amusant sur le statut de super-héros.

Un film tellement malin, incisif et brillant qu'on ne peut pas bouder son plaisir.

Du renouveau flagrant depuis quelques temps.

Cet épisode est émotionnellement plus costaud et plus satisfaisant que son prédécesseur. Spider-Man 2 plaira autant aux ados qu'à leurs parents. Le fait que la bande originale soit le résultat d'une collaboration entre le vétéran Hans Zimmer et un super-groupe surnommé The Magnificent Six, incluant Pharrell Williams et Johnny Marr des Smiths, achève de faire du film une oeuvre intergénérationnelle.

Garfield porte le plus gros blockbuster Hollywoodien sur ses épaules et il le présente comme si c’était le film le plus simple au monde.

On s’attend à un bijou visuel, tant le film a coûté cher, 200 millions de dollars ! Un blockbuster qui s’annonce truffé d’adrénaline. Amateurs de sensations fortes, allez-y.

Comme c’est souvent le cas dans les trilogies, ce deuxième volet est résolument plus sombre. S’il comporte suffisamment d’énergie, d’effets spéciaux et de méchants hauts en couleur pour assurer le
divertissement, le film s’attarde sur les épreuves personnelles que doit traverser Parker, qui changeront à jamais son existence et sa vision du monde. Un subtil équilibre entre l’action et l’introspection, dans lequel s’épanouit le talentueux Andrew Garfield.

Avec ce deuxième opus, le réalisateur ajoute de l'humour et de la gravité (le premier épisode en manquait cruellement), évite la surenchère dans les combats, même s'il prend un malin plaisir à casser tout ce qui se trouve devant son objectif ! Grâce à Marc Webb, Peter Parker devient drôle et c'est d'autant plus agréable que le cinéaste a fait aussi de cet épisode une réflexion sur le deuil: la perte de ses parents, d'êtres chers et la solitude qui va avec. Quitte à devenir même émouvant dans certaines scènes.

La suite des aventures du Tisseur de toile s'avère plus héroïque et survoltée que jamais.

Une suite inégale, ressemblant plus à un exercice de calcul dans l'élaboration d'une franchise qu'à un vrai blockbuster "auto-suffisant". Mais il faut avouer qu'il est difficile de ne pas aimer un film aussi sincèrement balourd.

Ce deuxième volet des nouvelles aventures de Spiderman (incarné par le jeune Andrew Garfield) est un gros joujou de luxe en 3D, avec triple ration d'effets spéciaux, de gentils gags et de méchants spectaculaires. Distrayant.

On regrette l'accumulation excessive de méchants (trois ou quatre) qui rendent le scénario brouillon et les personnages superficiels. Heureusement, le couple à l'alchimie atomique Andrew Garfield et Emma Stone sauvent la situation. Garfield reste la combinaison rare du drôle, du sexy et du bizarrement charmant.

On reconnaît les qualités du couple Garfield / Stone, qui permet au film de contourner acrobatiquement le problème de redondance que représente ce reboot de Spider-Man (dix ans à peine après la version de Sam Raimi).

Ce n’est pas un désastre mais ça manque d’inspiration.

Ce deuxième opus, au demeurant plaisant, se prend les pieds dans la toile d'un scénario un peu trop lâche, heureusement sauvé par le couple romantique que forment Andrew Garfield et Emma Stone.

Au terme de la projection, le spectateur sera sûrement assailli par une forme de frustration. Car, sans pour autant faire office d'échec, The Amazing Spider-Man 2 entremêle tout du long de jolis instants (grâce à son casting) et d'insupportables flottements.

Sans révolutionner le genre, voici un divertissement familial spectaculaire et riche en rebondissements.

Les effets spéciaux sont remarquables et nous donnent envie de voler au nom de la justice. Spider-Man, c’est un peu «L’Inspecteur Harry» version comics. Faites-vous donc une toile!

Le second volet de cette nouvelle trilogie, piloté par Marc Webb avec Andrew Garfield dans le rôle-titre, est à l'aune du premier : on le découvre sans déplaisir excessif, sans pouvoir s'empêcher de préférer infiniment le charme de l'ancienne série.

le réalisateur Marc Webb fait le job. Ses talents de techniciens sont requis pour ce genre de films, toujours spectaculaires, mais qui pêchent dans les scènes dramatiques. Surtout quand un humour potache devient envahissant, même si c’est aussi une image de marque de "Spidey" à respecter. Sinon, rien de nouveau dans le monde des super-héros : action, romance, effets spéciaux garantis.

The Amazing Spider-Man 2 aura ses détracteurs. Des amateurs de comic-books nostalgiques de la version de Raimi et frustrés par le traitement "cucul la praline" de l'histoire. Des spectateurs intransigeants, qui ne lui pardonneront pas son caractère fouillis, parfois bancal, souvent superficiel. Mais (...)ce Spider-Man a un mérite indéniable : il ose surfer sur le registre mélodramatique (...) où les aventures du super-héros importent moins que les mésaventures de l'homme qui se cache derrière le masque. On sourit, on verse quelques larmes. C'est déjà plus qu'ailleurs !

Immense déception devant un ensemble de 2h21 qui semble passer à la vitesse de l'éclair tant il ne développe ni les personnages, ni les intrigues qui les lient, mais privilégie un humour bouffon et des scènes d'action dopées aux effets de ralentis.

Spiderman est censé revenir plus fort et plus imposant mais tout ça dans la lignée de cette franchise ennuyeuse.

Qui aujourd’hui a besoin de ces films à part les adeptes de bandes dessinées ?

A multiplier les pistes et les sous-intrigues et à juxtaposer les ennemis pour ouvrir la licence à d'autres suites, The Amazing Spider-Man 2 perd le fil et s'essouffle finalement en plusieurs micro-climax. On passe alors trop vite de la comédie au drame, de la romance à l'action : c'est un faux rythme constant qui se dessine à l'arrivée. A force de tout vouloir raconter, la fiction se piège elle-même.

The Amazing Spider-man n’a donc pas mûri et avec l’insolence d’un sale gosse, revendique son immaturité haut et fort comme un droit à l’éternelle adulescence. Les mineurs apprécieront, les autres iront tisser leur toile ailleurs.

Après un premier volet réussi, la saga rebootée sombre dans la surenchère. Restent les acteurs et quelques beaux moments.

Scénario mal tissé où les intrigues secondaires sont évacuées au profit de l’idylle entre Peter et Gwen, un Spidey agaçant qui n’a absolument pas l’étoffe d’un héros mais plutôt d’un bouffon, pas l’once d’une idée originale et, de surcroît, un gros fuck adressé aux spectateurs en guise de final…

pas grand-chose de nouveau à mettre dans la toile de ce super-héros pour les longues 140 minutes que dure le film, si ce n’est une réalisation plus spectaculaire que jamais.

Pas l'ombre d'une idée de scénario dans ce film qui bégaie pour faire marcher le tiroir-caisse.

Écrit avec un cynisme sidérant et réalisé avec un je-m'en-foutisme inédit, The Amazing Spider-Man 2 est un des plus mauvais films de super-héros jamais vu.

Personnages en bois, mise en scène souffreteuse, ce nouvel épisode reste plus que jamais dans l'ombre de la trilogie de Sam Raimi.