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Cherchez bien. Au cœur de l’été se trouvent parfois quelques pépites (trop) bien cachées. C’est le cas de cette petite merveille venue d’Allemagne. Une drôle d’histoire d’amour dans un drôle de lieu pour un drôle de film. Christian a 27 ans. Timide et solitaire, il vient de perdre brutalement son emploi sur un site de construction et trouve un travail dans un univers totalement nouveau pour lui : un supermarché. Sur place, un chef de rayon le prend sous son aile et lui apprend les rudiments du métier. Mais, surtout, dans le coin confiseries, il fait la connaissance de Marion, dont il tombe instantanément amoureux… L’amour, le travail, l’amitié, la dépression, la mort, voilà pêle-mêle les thèmes que brasse Une valse dans les allées avec une fluidité bouleversante et cet art de se confronter aux choses rudes de la vie tout en guettant la lumière au bout du chemin. Grâce à une narration à la simplicité qui fait mouche, à l’amour infini de son réalisateur pour ses personnages et à une mise en scène qui sait distiller de l’onirisme dans le quotidien le plus banal. Trois qualités auxquelles il faut ajouter le talent d’un duo de comédiens renversants de sensibilité : Franz Rogowski, déjà impressionnant voilà quelques semaines dans Transit et Sandra Hüller, inoubliable interprète de Toni Erdmann. Au fil du récit, on pense beaucoup à Aki Kaurismäki Wes Anderson et Roy Andersson. Des influences que Thomas Stuber a su faire sienne pour délivrer ce film à l’originalité terriblement attachante.
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- Une valse dans les allées
Une valse dans les allées
Première
(1 critique)