Toutes les critiques de Viva la liberta

Les critiques de Première

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Quand le chef d’un grand parti d’opposition disparaît dans la nature, on le remplace en douce par son frère jumeau, philosophe bipolaire à la parole libre qui va se montrer bien plus efficace que prévu. En adaptant Le Trône vide, son propre roman, Roberto Andò critique malicieusement le manque de sincérité de la classe politique italienne et s’inquiète des faiblesses de la gauche dans son pays. Malgré des séquences françaises au sentimentalisme raté, la satire fait mouche grâce à Toni Servillo, qui allie fantaisie et gravité dans un double rôle épatant.

Les critiques de la Presse

  1. Positif
    par Jean A. Gili

    Roberto Ando réussit le miracle de développer une histoire aux allures de suspense en accordant toute son attention aux différents personnages.

  2. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    Roberto Andò signe un film parfaitement burlesque mais traité avec classe et intelligence. Nous sommes conviés au spectacle jouissif d’un dynamitage des codes politique.

  3. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Une fable politique réjouissante.

  4. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Cette fable politique ouvrant timidement la fenêtre à l’utopie offre deux rôles au grand acteur italien Toni Servillo

  5. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Une comédie politique à l'italienne avec Toni Servillo dans un double rôle (un chef de parti fugueur et son frère jumeau un peu dingue mais inspiré) : on prend forcément ! D'autant que Roberto Ando, le réalisateur, reste tendre et démocrate, dans sa manière de mettre de la fiction et beaucoup d'allant dans le discours politique.

  6. TLC - Toute la Culture
    par Hugo Saadi

    Un film politique engagé qui arrive à nous surprendre par son ton comique novateur et une illumination de l’acteur italien en pleine forme.

  7. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    A partir d’un thème classique, Roberto Ando signe une comédie citoyenne aussi légère qu’une plume sur la crise de confiance des démocraties envers leur personnel politique. Toni Servillo y est magistral dans un double rôle en or.

  8. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Un scénario écrit sur mesure pour Toni Servillo, qui exécute un savoureux numéro d’équilibriste, à la fois désabusé et mélancolique, léger et fantasque.

  9. Les Fiches du cinéma
    par Nathalie Zimra

    Une réflexion fine, tout à la fois mélancolique et joyeuse, sur la gémellité et ses enjeux, sur l'Italie contemporaines et ses manquements, et sur la capacité qu'ont certains fous à ré-enchanter la vie.

  10. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Le résultat, bien qu'inégal, n'en demeure pas moins enthousiasmant et aborde le thème de la fuite vers l'avant avec le même ton délicat employé par Nani Moretti dans "Habemus Papam".

  11. Libération
    par Marc Semo

    Ce film jubilatoire, ironique et chaleureux est un éloge de la folie d’une veine toute érasmienne. Cela aurait pu être un chef-d’œuvre si l’intrigue parisienne avec la quête de sens du politicien repenti et la réflexion sur la gémellité ne cassait le rythme de la parabole politique.

  12. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Dans cette comédie politique de Roberto Ando, l'acteur interprète deux rôles (un leader de gauche et son frère, philosophe bipolaire) en roue libre. Pas sûr que cela suffise.

  13. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Roberto Andò adapte son propre roman et tisse un film drolatique sur le pouvoir et ses masques, le vide intellectuel et la politique italienne, le fait de jouer ou de ne pas jouer le jeu.

  14. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Toni Servillo tient deux rôles dans ce film qui sombre vite dans la torpeur.

  15. L'Humanité
    par Vincent Ostria

    Une fable politique assez light par rapport à certains modèles italiens du passé (Francesco Rosi notamment). Une conception généreuse mais vague de la politique, selon laquelle un peu de franchise et de bonne volonté pourraient relancer un processus démocratique.

  16. Slate
    par Jean-Michel Frodon

    le film est à la fois démago et étrangement passéiste, tourné vers le souvenir de ce qui fut un espoir. On dira que cette visée démagogique et cette impuissance ne sont pas propres à Viva la Libertà!, et on aura raison. En ce sens, celui d’une stagnation de la pensée et de l’action dans la sphère publique, le film de Roberto Andò correspond bien à son époque. Ce n’est une bonne nouvelle ni pour celle-ci, ni pour celui-là.