Le numéro de Première du mois de mars 2022 arrive dans les kiosques.
Pierre Niney est en couverture du nouveau numéro de Première (n°527, mars 2022) pour nous présenter Goliath, un thriller écolo qui marque ses retrouvailles avec le réalisateur de Sauver ou périr. Sauf que cette fois, son personnage n'a rien d'héroïque ! Frédéric Tellier y raconte le combat d’un avocat contre la pollution d’un géant de l’industrie chimique et orchestre son duel avec un lobbyiste acharné. Ce film-enquête passionnant offre surtout à Pierre Niney un rôle de salaud XXL où il confirme qu’il est l’un des meilleurs acteurs de sa génération.
Ce mois-ci, Première a également rencontré Michael Bay pour parler de la mise en scène reconnaissable entre mille de ses films d'action, alors qu'il revient au cinéma avec Ambulance, porté par Jake Gyllenhaal et Yahya Abdul-Mateen II. Adèle Exarchopoulos a de son côté accepté de nous commenter sa filmo, de Boxes, de Jane Birkin, à Rien à foutre, de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, en revenant bien évidemment sur le succès critique de La Vie d'Adèle, d'Abdellatif Kechiche.
Une enquête sur les grandes questions industrielles de 2022, ainsi que deux focus, sont également au programme : le premier sur Maigret, à l'heure où le personnage culte de George Simenon revient sous les traits de Gérard Depardieu, et le second sur Pam & Tommy, la série événement de Disney Plus consacrée à Pamela Anderson et son ex-copain Tommy Lee : ils formaient l'un des couples les plus sulfureux des années 1990, et cette série pas du tout pour enfants revient en détails sur leur relation compliquée. "Ils sont beaux, sulfureux, déjantés et absolument fascinants", écrit-on dans notre critique.
A ce propos, notre cahier d'avis est une nouvelle fois bien rempli : en plus de Goliath, nos coups de coeur ciné du mois s'intitulent A plein temps, Bruno Reidal, Soy Libre, Là-haut perchés, La Mif, Sans frapper, Le Chêne, Ils sont vivants... Côté streaming, nous vous recommandons Dans les yeux de Tammy Faye, avec une Jessica Chastain éblouissante, Shooting the Mafia, ou encore Neuf mecs, le pendant masculin de la mini-série Neuf meufs, d'Emma de Caunes, cette fois diffusé en unitaire. Les séries ne manquent pourtant pas ces temps-ci, entre Yellowjackets (Canal +), Severance (Apple TV+), Totems (Amazon Prime Video) ou Inventing Anna (Netflix).
Enfin, c'est Mélanie Doutey, de retour dans l'adaptation de l'oeuvre de Marcel Pagnol Le Temps des secrets, qui se prête au jeu du "film qui...".
Bonne lecture !
Goliath : Pierre Niney, Gilles Lellouche et Emmanuelle Bercot se battent pour l'écologie [bande-annonce]Edito - Sur le fil
Les temps sont compliqués pour la presse spécialisée, les problèmes sont toujours plus complexes (du prix du papier en passant par les fermetures de kiosques) et particulièrement pour les magazines de cinéma. Chaque numéro de Première se finit sur le fil : verra-t-on les derniers films à temps ? Seront-ils décalés pour cause de Covid ? Pourra-t-on finalement avoir l’entretien demandé ? Toutes ces questions se sont percutées alors que nous finissions le numéro que vous tenez entre les mains. La sortie d’Ambulance de Michael Bay venait d’être avancée d’un mois et, alors que nous nous apprêtions à imprimer le numéro, il a fallu déplacer des sujets en urgence, pour faire de la place au cinéaste « kaboom » incarnant depuis toujours un certain esprit du blockbuster défendu par Première. Mais le résultat est là, dans sa diversité, qui prouve que malgré tout, le cinéma reste bien vivant. Des mythes français (Maigret), du grand spectacle hollywoodien (Michael Bay), des questions d’actus (un sujet sur l’état de l’industrie), et en couverture un acteur qui confirme dans Goliath son aura de star : Pierre Niney. L’un des meilleurs de sa génération… Nous l’avions interviewé la veille de la disparition brutale de Gaspard Ulliel et, alors que nous mettions la touche finale à ce numéro, il nous a adressé ces mots qui symbolisent l’onde de choc ressentie dans le cinéma français à l’annonce de cette tragédie : « On ne s’est pas très bien connus. Mais au moment où je finissais le tournage d’Yves Saint Laurent et lui débutait le sien, on avait échangé. On était au milieu de producteurs et de réalisateurs lancés dans une petite guerre chauffée à blanc par les médias. Et au milieu de ça, Gaspard a toujours été simple et bienveillant. Ouvert et élégant. Sa disparition soudaine laisse un vide certain qu’on n’avait pas vu venir. »
Gaël Golhen, rédacteur en chef
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