La réalisatrice revient avec un film dramatique qui se dévoile tout en sensibilité, marquant la deuxième collaboration avec sa muse.
Après l’acclamé Papicha (2019), pour lequel elle a remporté le César du meilleur premier film, Mounia Meddour signe un drame explorant l’histoire d’une jeune danseuse, Houria, qui se métamorphose à la suite d’un accident. Atteinte de mutisme, elle va se reconstruire au sein d’un groupe de femmes handicapées, la plupart également muettes. Houria — incarnée par Lyna Khoudri, lauréate du César de l’Espoir féminin — s’exprime alors grâce au langage clandestin que représente la danse, de par l’expression corporelle qui s’y attache et de la liberté individuelle qui en découle, se heurtant à la société patriarcale traditionnelle.
"Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés…" dévoile le synopsis.
Houria : Lyna Khoudri habitée dans le teaser du Mounia Meddour [exclu]Pour raconter cette histoire empreinte de poésie, Mounia Meddour s’est inspirée de sa propre vie, d’un souvenir douloureux. Le souvenir d’une double fracture de la cheville, d’une longue rééducation qui l’a immobilisée, et qui lui a donné envie de raconter l’isolement, la solitude, mais surtout la reconstruction. Au reste du casting, on retrouvera Amira Hilda Douaouda, Nadia Kaci, Meriem Medjkane, Zahra Doumandji, et Sarah Guendouz. À découvrir au cinéma le 15 mars prochain.
Mounia Meddour : "Être réalisatrice, c'est un combat de tous les jours"
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