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Bienvenue en Iran où cette avocate se voit retirer le droit d’exercer, où la police vient chez elle pour débrancher son accès au câble, où se connecter à Internet est un délit. Réalisé semi-clandestinement par Mohammad Rasoulof (qui attend la révision du jugement lui interdisant de tourner), Au revoir suit, avec une violence froide assez sidérante, le combat de cette femme enceinte qui cherche à fuir son pays.
Toutes les critiques de Au revoir
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sans cris ni brutalités, une mise en scène d'une radicalité et d'une intelligence rares fait exploser à l'écran l'essence de l'oppression politique.
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c’est du cinéma de très haut vol, servi par une actrice magnifique, Leyla Zareh
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Alors que le régime iranien impose à son peuple un silence assourdissant, ses cinéastes donnent de la voix comme jamais. Dans la foulée du triomphe d’"Une séparation", l’opposant déclaré Mohammad Rasoulof met en scène les efforts pour partir en exil d’une avocate qu’on empêche d’exercer, alors que son mari est en prison et qu’elle se découvre enceinte. Aux antipodes du mélo, "Au revoir" ressemble à un labyrinthe kafkaïen baigné de clairs-obscurs et illuminé par la présence de la comédienne Leyla Zareh. Son dilemme se résume à cette déclaration de foi : "Quand on se sent étranger dans son propre pays, mieux vaut partir pour se sentir étranger à l’étranger."
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Le titre du film a quelque chose de sibyllin, mais le message du cinéaste est clair : à défaut de printemps iranien, au revoir espoir.
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à trop entretenir le mystère autour de on personnage principal, le film perd en intensité.
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Comme cette femme qui ne sourit jamais, et qui ne semble jamais croire elle-même à la possibilité de s’enfuir, la forme du film, très austère, pesante, parfois ennuyeuse, emmène tout vers une tonalité désespérée.
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La vie d’un journaliste et d’une jeune avocate dans l’Iran d’aujourd’hui... Une oeuvre décriée par le régime totalitaire qui a suscité l’engouement du dernier festival de Cannes.
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Contrairement à certains films tournés sous le manteau, Au Revoir échoue à tirer de ses contraintes de tournage une force critique et esthétique, faute de faire exister un hors-champ, et nous laisse un peu comme cette pauvre tortue dont s'occupe le personnage féminin, dans un aquarium à sec.