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De coloc en coloc, Frances erre, galère, cohabite, et surtout aimerait être aimée. Noah Baumbach (Les Berkman se séparent) dresse le portrait d’une “célibattante” new-yorkaise gentiment décalée dans ce film indépendant américain en noir et blanc, croustillant et jubilatoire, comme un Bridget Jones qui aurait flirté avec le Woody Allen de Manhattan.
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Lettre d'amour et de haine à un idéal de vie et de ville, "Frances Ha" suit le mouvement de la géniale série "Girls" et offre enfin une héroïne féministe imprévisible, gaffeuse, indécise, enthousiaste. Et terriblement attachante.
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Tourné en noir et blanc, porté musique par la musique de Georges Delerue, c'est un hommage revendiqué à la Nouvelle Vague française (...)
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Sous son charme presque volatil de film d’époque, "Frances Ha" dévoile un questionnement social et affectif nettement plus entêtant, et qui n’est pas le moindre des sortilèges de la muse Gerwig.
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Certes, FRANCES HA connaît quelques baisses de rythme. Il flirte aussi parfois avec le chic hipster, mais ses saillies ironiques l’empêchent d’y sombrer totalement. Surtout que le film déborde d’une telle tendresse pour ses personnages et d’une telle sincérité qu’il est impossible de lui reprocher le moindre calcul.
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Les galères d’une paumée excentrique dans le New York en noir et blanc de Woody Allen, par le réalisateur de Greenberg et des Berkman se séparent. Tout simplement exquis.
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un film bondissant et radieux.
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De déconvenue en victoire, le réalisateur peint la mue d'une jeune fille (incarnée par Greta Gerwig) en "vraie" personne. Tourné en noir et blanc, à New York, dans un milieu artistico-intellectuel qui évoque le cinéma de Woody Allen, ce film de génération regorge de clins d'œil à la Nouvelle Vague, ou encore au cinéaste Whit Stillman et à son amour de la musique disco.
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Portrait gracieux d'une grande fille qui rêve de devenir chorégraphe, vit encore en fonction de sa meilleure amie et galère dans un Manhattan à la Woody Allen... L'actrice et coscénariste Greta Gerwig impose sa gaucherie drôle et touchante.
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Si le film séduit autant, c'est aussi parce qu'il part de l'individu, de la marginalité et de la névrose pour tendre à l'universel et rend compte des espoirs déçus de chacun dans un monde sans pitié envers les rêveurs-bohèmes. Même dans la Big Apple. LCD Soundsystem chantait "New York I Love You But You're Bringing Me Down". "Frances Ha", ça raconte exactement ça.
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Un film drôle et touchant.
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Une amitié dévorante. Folies partagées, complicité, le tout sur des dialogues qui font mouche.
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Frances (Greta Gerwig) aspire à devenir danseuse mais son niveau ne le lui permet pas. Alors elle se démène autrement et porte son énergie du désespoir en étendard. Baumbach la regarde en noir et blanc pour mieux accentuer ce décalage. Une réussite!
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Le film, comme la vie de Frances, est tout en soubresauts. Il passe d’une scène à l’autre sans crier gare, s’autorise, sur un coup de tête, un week-end familial en Californie ou une vaine parenthèse parisienne, épouse la charmante inconstance et la drôle de mélancolie de son héroïne. « Frances Ha », c’est le chaînon manquant entre le cinéma de Truffaut, « Manhattan » et la série « Girls ». On en tombe amoureux, sinon rien.
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"Frances Ha" est touchant, marrant, intelligent, en un mot comme en cent, excellent.
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La vie de cette Frances Ha, enchanteresse désenchantée capable d’être aussi délicieuse qu’horripilante, devient la nôtre pendant une heure et demie. En quittant la salle, on se dit qu’on aimerait la retrouver dans dix ans, histoire de savoir comment elle a chorégraphié sa vie au son de « Modern Love » de David Bowie.
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Greta Gerwig incarne avec une grâce inouïe une New-Yorkaise au bord de la crise de nerfs.
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Dans un Noir & Blanc d’entre chien et loup, Frances Ha met en scène la valse hésitation d’une jeune danseuse au seuil de l’âge adulte. Élégant en diable, d’une grande tendresse, ce nouveau film de Noah Baumbach repose sur une écriture et une interprète remarquables.
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De la Nouvelle Vague à Woody Allen, un kaléidoscope inspiré et jubilatoire d’émois cinéphiles emporté par l’irrésistible Greta Gerwig.
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On connaissait les bromances, ces comédies consacrées à l’amitié entre garçons. Noah Baumbach livre sa version féminine du genre avec Frances Ha. Coécrit avec Greta Gerwig, actrice à la mollesse loufoque et sexy repérée dans son précédent long métrage Greenberg, et parfaite ici dans le rôle-titre, le film relate les états d’âme des BFF (Best Friend Forever) Frances et Sophie. Comme dans toute passion amoureuse, quelqu’un souffre plus que l’autre. Le départ de Sophie plonge ainsi Frances dans le désarroi. À fleur de peau, la jeune femme seule trébuche, peinant à retrouver cet absolu dans ses relations avec les garçons. Drôle et acide, l’histoire commence comme un brillant épisode de la série Girls, en noir et blanc. Puis le flux des dialogues s’enraye, les échecs se font plus cruels, laissant place à une fugue existentielle autour d’un New York désenchanté. Légèrement bridée par une mise en scène trop distanciée pour émouvoir, cette élégante bromance au féminin distille un parfum doux-amer tenace.
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Cet auteur sait allier avec générosité le naturalisme, la folie douce et la mélancolie, le tout arrosé d'hommages-clins d'oeil à la nouvelle vague, comme ces extraits musicaux signés Georges Delerue. Du miel pour les oreilles.
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out ce que vous avez toujours détesté dans le ciné indé branché sans jamais oser le redouter. La fusion entre le corps Greta Gerwig et la tête Noah Baumbach donne un patchwork informe, parfois attachant, souvent irritant.
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On retiendra de Frances Ha un film coloré qui séduit par la joie de vivre de son personnage principal. Frances vous fera sourire par son côté enfantin.