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Coiffé comme Mario Balotelli, aussi véloce que Speedy Gonzales et doté d’un solide sens de la repartie, Kirikou est un héros charmant et moderne qui compense l’exotisme
exagéré des costumes et du langage. Au moins cette vision fantasmée de l’Afrique est-elle mise au service d’un univers magique cohérent (il y a quelque chose de fascinant chez l’ensorceleuse Karaba et chez ses fétiches animés) et d’un discours humaniste accessible aux plus jeunes. Si Ocelot cède à la facilité en enchaînant les historiettes plutôt qu’en s’attelant à la narration d’une aventure unique (comme dans son superbe Azur et Asmar), il confirme néanmoins son talent de conteur hors pair.
Toutes les critiques de Kirikou et les hommes et les femmes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A la manière d'un griot, Michel Ocelot, formidable conteur, nous emmène au coeur d'un monde enchanté qui fera rêver les jeunes spectateurs. Le dessin, d'une exquise délicatesse, les couleurs et les motifs magnifiques, l'animation en 3D qui sculpte les reliefs sans rien retirer à la simplicité et à la beauté du trait initial : tout concourt à la réussite formelle de ces fabulettes enfantines.
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C’est avec un réel bonheur que l’on retrouve le héros inventé par le Français Michel Ocelot. La beauté du graphisme à la main allié à la simplicité de contes pétris d’humanité font de ce troisième volet un joli moment de cinéma. A voir dans sa version traditionnelle, la 3D n’étant qu’un artifice commercial.
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Michel Ocelot parvient une fois encore à nous surprendre, nous émouvoir et nous émerveiller. Par ses récits, hommages ludiques aux traditions musicales, à l’imaginaire, aux contes et au fantastique africain. Mais aussi par la beauté de son animation, sa mise en scène (inventif jeu d’échelles, de perspectives et de montage) et la féerie poétique de sa palette chromatique. Le charme opère, toujours intact.
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Au-delà du jeu de masques qui identifie le créateur à son personnage, c'est bien sa capacité à renouveler un succès éprouvé qui fait la force du film.
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Kirikou, à bientôt quinze ans, n'a pas pris une ride. Le petit garçon poursuit ses aventures dans une mise en scène en images de synthèse discrète, qui n'entame ni la beauté ni la magie des décors de Michel Ocelot.
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Michel Ocelot envoie de jolis messages sur le racisme ou l’amour. Le tout avec une animation, un graphisme et une mise en musique toujours aussi enchanteurs. Kirikou est petit, mais il est fortiche!
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Le plus petit des héros de dessins animés ne chôme pas, et l'imagination de son créateur reste intarissable. Joli à entendre, plus joli encore à voir grâce à une 3D bien employée, le "Kirikou" nouveau est un ravissement.
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Grand passeur d'histoires devant l'Éternel, Michel Ocelot a su créer au fil des années une famille de personnages très attachants. Au cœur de ces cinq contes féeriques africains, il distille de petites étincelles de magie et de poésie qui font toute la différence. C'est pétillant, joyeux, drôle et plein de sagesse. Un régal.
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Les fables africaines se succèdent, peintes d'admirables couleurs, empreintes de sagesse et d'ironie.
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Du beau travail, accompli et délicat, qui réjDu beau travail, accompli et délicat, qui réjouira une nouvelle fois le cercle des amis de Kirikou. Mais pas seulement. ouira une nouvelle fois le cercle des amis de Kirikou. Mais pas seulement.
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Si l'effet de surprise a disparu de ce troisième long métrage, on aime toujours autant le bonhomme débrouillard faisant la nique à la bêtise et à l'intolérance.
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Troisième volet des aventures du bambin Kirikou par Michel Ocelot ! Pas le meilleur de la série !
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Même si l'on peut se sentir lassé par ce lutin adepte des conclusions musicales, il n'en reste pas moins que la 3D apporte un nouveau souffle à l'animation et illustre le talent du réalisateur à jouer avec l'ombre et la lumière. Au final, des fables enfantines pleines de charme.
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Même si l'étonnement n'est plus au rendez-vous, la beauté finale du trait et des couleurs, auxquels la 3D relief n'apporte absolument rien, est toujours là.
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Outre l'impression de déjà-vu, même le plus ardent des "kirikoumanes" risque de trouver un peu longs certains récits un brin anodins.
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Près de quinze ans plus tard, le troisième volet des aventures africaines du mouflet Kirikou confirme que la franchise n’est pas la pente la plus ambitieuse de la filmo de son auteur, qu’elle en serait même devenue le parent pauvre. Recyclant dans une 3D décorative l’ensemble de ses motifs (...), Michel Ocelot enchaîne sans aucun liant narratif ni sens du rythme cinq comptines globalement peu inspirées, (...) Il manque surtout ici un peu de nouveauté ou de prise de risque,qui destinerait ce dernier Kirikou à une cible plus large que les (très) jeunes spectateurs.