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Film malaise mais pas film à thèse car L'étrangère ne stigmatise pas une communauté ou une religion. Il surligne plutôt des comportements , prévient les extrêmes, corrige les préjugés. L'évolution des personnage conditionnée par l'obstination admirable d'Umay, à renouer avec sa famille, se fait naturellement sans dramatisation excessive. A cette situation impossible répondent des actes imprévisibles. Sur ce point, l'épilogue atteint une intensité inouïe.
Toutes les critiques de L'Étrangère
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Film dur, complexe, centré autour du noyau familial et du code d'honneur (…) une première œuvre forte, émouvante, dérangeante, dont le final bouleversant n'hésite pas à bousculer les tabous romanesques du cinéma. Déchirant, donc indispensable.
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Primé dans plusieurs festivals, le premier long-métrage de l’actrice Feo Aladag (…) dénonce l’horreur des « crimes d’honneur » et ne fait pas semblant d’être une tragédie, quitte à sembler chargé, voire à charge.
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Sibel Kekilli (déjà remarquée dans Head-on, de Fatih Akin) porte le film. (…) La cinéaste parvient à incarner le dilemme moral qui dévore de l’intérieur ces bourreaux-victimes
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Film coup de poing qui aborde de front la difficile condition féminine aux prises avec le communautarisme, L’étrangère bouleverse et scandalise tour à tour. A ne pas louper.
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Un histoire cinglante entre famille et honneur (...) Une réussite que l'on doit au jeu doux-amer de Sibel Kekilli.
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L’interprétation de Sibel Kekilli est irréprochable. Celle de ses partenaires lui va plutôt bien. (…) La réalisatrice a bien potassé son sujet. Il est regrettable qu’elle ait surligné le drame par le choix de certaines musiques, certaines images, certains rebondissements. Souvent Sibel Kekilli aurait suffi.
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Ce film, excellemment réalisé pose un problème. Non pas celui de sa crédibilité, mais de ce qu'il fait d'une telle histoire, de la manière dont il la raconte. Au fil d'un scénario à rebondissements et à l'efficacité d'un thriller hollywoodien, Feo Aladag use de toutes les ficelles du mélo pour dépeindre le calvaire de son héroïne (…) Un film de propagande contre l'immigration musulmane ne s'y prendrait pas autrement.
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En équilibre entre maladresses d’écriture et poignante dénonciation du sort fait aux femmes, le film est indéniablement sincère, ménageant de beaux moments dramatiques, où la violence et l’ostracisme subis par l’héroïne mettent en exergue les dangers des réflexes communautaristes et autarciques des expatriés.