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Loin de l’univers fleur bleu et bourré de testostérone de Twilight, voici L’Assistant du vampire, adaptation de la saga Cirque du Freak. Ici pas de vampire amoureux, ou de love story avec loup-garou : on se contentera d’une femme à barbe (Salma Hayek sexy même avec du poil au menton), d’un homme possédant deux estomacs ou encore de petits êtres ressemblants étrangement à des Gollum miniatures. Paul Weitz (frère de Chris réal’ du dernier Twilight) s’attaque donc au mythe du vampire mais avec plus d’humour et de cynisme et offre à John C. Reilly un rôle de vampire nonchalant lui allant comme un gant. Les effets spéciaux sont assez « cheap » et on regrettera quelques faiblesses de scénario, mais pour les fans de vampires en overdose de Twilight, il n’y a pas meilleur alternative.
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L’ennui, c’est que toute cette agitation moitié humour moitié épouvante se révèle d’une gratuité et d’un inintérêt pour le coup assez terrifiants.
Toutes les critiques de L'assistant du vampire
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un film efficace et sympa qui revient sur les thèmes classiques de l'adolescence sans jamais se prendre au sérieux.
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Souvent drôle et en phase avec un imaginaire pop s'amusant avec le genre par bonheur d'y exister, Weitz retrouve l'énergie et l'esprit d'une époque un peu perdue. Une certaine forme d'innocence et d'enthousiasme prenant l'adolescence pour sa capacité à générer des phases de transitions, de découvertes, du devenir en mouvement, au fil d'un récit initiatique à la ligne claire cultivant naïvement les vertus de la différence. Presque anachronique, cet Assistant du vampire est au fond un film sans âge qui fait plutôt plaisir à voir.
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(...) ce film s’avère être un essai plutôt sympathique, faute d’être le nec plus ultra dans le domaine. Finalement beaucoup plus masculin que la romantique et ténébreuse adaptation de Stephenie Meyer, ce Cirque du Freak gagne ici en effets spéciaux et en bestiaire fantastique ce qu’il perd en psychologie et en émotions. Plutôt que de revenir sur les sorcières, goules et minotaures des Narnia et autre Harry Potter, le film se construit sur le dilemme humain/monstre, essayant de redéfinir aux yeux des jeunes, ce qui caractérise vraiment l’humanité. Un cadre ancestral propre à nourrir un imaginaire que la caméra de Paul Weitz soutient correctement, sans se singulariser non plus. La réalisation est suffisante pour assurer le divertissement, mais peine à poser les marques d’une franchise inévitable. Allez, soyons francs, on attend quand même la suite.
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Entre la comédie potache et le film d'épouvante, le film ne sait pas bien sur quel pied danser et il est parfois difficile de se repérer. L'araignée mortelle qui fascine tant Darren ressemble à un jouet en peluche : est-ce volontaire ou non ? Est-ce un gag, l'effet d'une négligence, ou alors un parti pris destiné à ne pas trop effrayer les plus jeunes ? Tout le mystère du film est là.
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par Yann Lebecque
Le plus insupportable est que ce long-métrage ne se veut guère plus qu'une introduction à une nouvelle saga, sorte de pilote de luxe d'une hypothétique série télé qui ne sera diffusée qu'en cas de succès d'audience.
Surfant sur la vague de Twilight, ce récit fantastique raconte l’initiation d’un vampire novice. Entre film d’apprentissage et apologie de la différence. Cela devrait plaire au jeune public.
L'assistant du vampire, hélas, ne trouve jamais son ton.Les monstres de foires exhibés n'excitent en rien notre voyeurisme pervers ou notre compassion sincère (..) Pas l'ombre d'un trouble érotique non plus (...) Pour le reste, il y a des bagarres volantes entre vampires à n'en plus finir (...).
Le résultat place ainsi des scènes d'action gratuites sur une intrigue sans cesse contrecarrée par la nécessité d'introduire une foule de personnages soi-disant pittoresques. Bref, voilà un énième "épisode pilote" qui, en cas de succès, nous fait craindre une longue série de séquelles.