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(...) le réalisateur tisse un film sensible, émaillé d’improvisations, où le scénario, au-delà d’une idée forte, fait parfois défaut. Mais il y a les acteurs, Brenda Blethyn (Secrets et Mensonges) et Sotigui Kouyaté (Tombés du ciel). Deux pointures dans leur catégorie.
Toutes les critiques de London River
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Avec pudeur et discrétion, l’auteur d’Indigènes cerne leur angoisse et leur incompréhension qui croissent et s’entremêlent. Dans ce drame, magnifiquement interprété, il prolonge sa réflexion sur le déracinement et une nécessaire communication entre les peuples. Du cinéma généreux.
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Loin des excès du Dogme, dont on pourrait soupçonner - à tort - l'évocation, London River se rapproche plutôt du courant socio-réaliste britannique. Une filiation qui aussitôt constatée entraîne une inévitable conclusion : Ken Loach et Mike Leigh n'ont qu'à bien se tenir, car ce film n'a rien à envier à leur filmographie. On se moque que le réalisateur soit un français d'origine algérienne ou que la langue de Voltaire prédomine, cette « rivière londonienne » affiche un parfait accent british qui sonne juste de bout en bout.
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Un homme et une femme partent à la recherche de leur enfant respectif, à Londres, en 2005, le jour des attentats. Beau film sobre, simple, émouvant.
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C'est sur l'évocation du fossé arbitraire séparant l'homme noir et la femme blanche que se joue la réussite du film. Père et mère murés dans leurs silencieuses solitudes, gens de campagne désarmés par la jungle urbaine, unis par une même panique et par des métiers symétriques mais auxquels les préjugés sociaux imposent des routes parallèles, le réflexe ridicule de se tenir à distance.
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Sublimé par l’interprétation magistrale de Brenda Blethyn (découverte dans Secrets et mensonges, palme d’or de Mike Leigh), London river est un film bouleversant qui émeut par petites touches impressionnistes jusqu’à un final déchirant. En quelques plans, Rachid Bouchareb nous fait ressentir toute l’absurdité de cette violence aveugle qui frappe nos populations depuis quelques années déjà.
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Brenda Blethyn reprend, en l'affinant légèrement, son personnage de Secrets et mensonges, de Mike Leigh. Sotigui Kouyaté, lui, est aussi bouleversant que dans Little Sénégal, du même Rachid Bouchareb. Le cinéaste est en perpétuel équilibre – fragile, tendu – entre fiction et documentaire. Il semble constamment à l'affût de ces deux solitaires tendres, paumés dans cette ville mutante (...)
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Sans jamais céder à la tentation de filmer Londres en touriste, il [Rachid Bouchared] signe un film simple, modeste et humaniste, dont l'intrigue semble toutefois un peu ténue et prévisible. L'incontestable atout de «London river», c'est son duo d'acteurs : la bouleversante Brenda Blethyn ( «Secrets et mensonges») et l'impressionnant Sotigui Kouyate, récompensé par un prix d'interprétation à Berlin.
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La rencontre d'une chrétienne et d'un musulman : émotion, justesse et deux acteurs magnifiques, Brenda Blethyn et Sotigui Kouyaté.
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(...) mélo au déroulement trop linéaire. Prêcher platement l'antiracisme et le respect des religions ne peut pas être une fin en soi.
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Fébrile constat sociétal, London river déroule sa mécanique à message (respectons nos différences - Obama élu, il faudra s'attendre à un déferlement de bouses mondialistes du même acabit) au rythme de ces deux destins et d'un montage parallèle étouffant de redondance, exposition de deux vies ne faisant que se traduire et se répéter.