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Produite par la mère de Wallace, la version qui arrive aujourd’hui est donc l’« officielle ». Une interprétation forcément hagiographique de la trajectoire météorique (superstar à 22 ans, mort à 24) de B.I.G. avec, en toile de fond, le conflit entre les côtes Est et Ouest qui a fini par coûter la vie aux deux plus grands espoirs de la scène rap de l’époque (l’autre étant Tupac Shakur). Les voir devenir des personnages de cinéma est forcément un événement pour quiconque a vécu leur avènement au début des années 90. Dommage que le film se complaise trop souvent dans des automatismes de biopic, traversant en ligne droite une histoire qui méritait plus d’embardées. D’autant qu’au moment où la musique retentit, elle emporte tout.
Toutes les critiques de Notorious B.I.G.
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film est (malheureusement) produit par un trio qui a bien connu le rappeur : sa mère et ses ex-managers. D'où un biopic « clippé » et consensuel, laudatif jusqu'à devenir insupportablement faux-cul.
L'ex-dealer de crack, chantre du gansta-rap, est dépeint comme une sorte de Charles Ingalls – le gentil fermier de La Petite Maison dans la prairie. Juste avant de se faire descendre, par exemple, il passe des coups de fil. A l'une de ses maîtresses : « Pardonne-moi de t'avoir traitée de pute ! » A ses ex-femmes aussi : « L'important, c'est la famille. » Bref, c'est presque aussi mauvais que La Bamba, le nanar consacré au rockeur latino Ritchie Valens.