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Détenus dans une prison philippine – un alibi idéal –, Tatang et Daniel bénéficient de droits de sortie occasionnels, le temps de jouer les tueurs à gages pour des politiciens véreux. Mais leur petit manège commence à attirer l’attention de la police... Grouillante, séduisante, manipulatrice : face à la caméra du minutieux Erik Matti, Manille fait véritablement son cinéma. Et c’est un éloquent pamphlet anticorruption qui émerge de ce divertissement ultra spectaculaire, de la scène d’ouverture explosive au final tragique.
Toutes les critiques de On The Job
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Erik Matti, réalisateur philippin inconnu en France, livre ici un bijou sur la corruption. Puissant!
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Dans "On the job", film 100 % noir et 100 % efficace, le cinéaste prouve en effet qu’il maitrise son affaire à toutes les étapes créatives : scénario (alambiqué, mais jamais artificiel), mise en scène (sèche et lapidaire), direction d’acteurs… Mais si ses qualités formelles sont incontestables, On the job, inspiré directement de faits réels, frappe surtout par sa description accablante d’une société partout gangrénée par la corruption, la violence, l’abjection. Si vous aimez l’exotisme et les cartes postales décoratives, n’allez pas voir ce film, ni à Cannes ni ailleurs. Dans le cas contraire, n’hésitez pas.
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Un drame Philippin robuste et sophistiqué qui prend une situation repoussante et enrichit sa présentation avec une échelle à taille humaine.
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Un thriller propulsif, « On the job » ne s’arrête jamais.
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La politique corrompue combinée avec la criminalité de rue, c’est un film de Scorsese Philippin.
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Matti utilise ce projet pour dénoncer l’horreur de la société aux Philippines, des rues sales et des buildings délabrés sont les décors qui composent ce film.
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Malgré la platitude des personnages, ce film fend le cœur.