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On aimerait en rire. Rire de ce film où on ose encore faire hurler à un personnage : « Mais si, je suis calme ! » Rire de la leçon de vie que nous administre ce scénario qui voit trois surexcités urbains découvrir la sérénité au contact d’une vieille femme agonisante. Rire de cette mise en scène et de cette direction d’acteurs à faire passer Jean Becker pour Gaspar Noé. Mais quand le nanar enclenche la sulfateuse lacrymale lors d’un épilogue d’une ahurissante obscénité émotionnelle, on ne rit plus du tout. On se sent souillés.
Toutes les critiques de Sous le figuier
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Sous le figuier est une fable ensoleillée, simple et gentille où plane un peu l’esprit d’un Jean Becker et qui dit que la façon de regarder la vie peut changer notre existence. Rien de neuf,mais il y a la merveilleuse Gisèle Casadesus, juste, grande,impeccable.
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Réalisé par Anne-Marie Étienne, le film raconte l'ultime été d'une nonagénaire. Un hymne à la vie, à la lumière de la mort. Avec la merveilleuse Gisèle Casadesus.
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Un « feeling good movie » – genre très prisé des Américains – dans lequel Anne-Marie Etienne renoue avec son thème de prédilection : le merveilleux pouvoir de la transmission.
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L'occasion pour chacun de se remettre en question, avec ce qu'il faut de tension, de détente, d'humour, d'aphorismes et forcément d'émotion. Pas vraiment original, mais un joli savoir-faire et une sincérité qui emportent le morceau.
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Quelque chose pourtant, dans le rythme, les dialogues, le mouvement sonne artificiel, sans trouver le ton juste, malgré les intentions louables de la cinéaste. Son film est destiné à faire du bien, à offrir une jolie leçon de sagesse. Il est dommage que la réalisation, appliquée, ne soit pas toujours à la hauteur de cette belle leçon de vie.
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Autour d'une femme qui approche de la fin de sa vie (Gisèle Casadesus), ses amis (Marie Kremer, Jonathan Zaccaï et Anne Consigny) tentent d'improviser une famille, sous la caméra attentive et chaleureuse d'Anne-Marie Etienne.
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Avec cet été auprès d'une très vieille dame d'autant plus éclairante qu'elle va bientôt s'éteindre, Anne-Marie Etienne joue un peu trop sur la corde sensible. Mais comment résister à Gisèle Casadesus, jeune fille de 95 ans, aussi verte et sucrée que le parfum des figuiers ?
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Le film est baigné de rayons de soleil et de cris d’enfants qui jouent. Dans ce récit initiatique, la vieille dame aidera à vivre les trois adultes en rupture qui veillent sur elle. Mais avec un tel scénario sans surprise, on peut aussi s’ennuyer sous le figuier.
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Un conte moralisateur sans grandes idées.
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Un film sans prétention, qui a bien du mal à prendre son envol.
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Pétrie de bon sentiments, cette chronique anecdotique aurait davantage trouvée sa place en prime time sur France 3 qu'au cinéma. Malgré le capital sympathie de son casting (...) Sous le figuier est tout à fait dispensable.
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Sur de (très) bonnes intentions, "Sous le figuier", par un scénario convenu et une mise en scène sommaire, fait du surplace. Dommage, car en traitant des petits plaisirs de la vie, le film séduit par son ambiance apaisante.