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On va voir "The Walk" comme on se rend à un spectacle forain, pour "expérimenter" le vertige du plus beau "crime artistique" jamais commis, pour voir enfin de nos propres yeux un exploit dont il n’existait pas jusqu’alors d’images mouvantes, pour cette promesse de cinéma total. C’est un moment sensationnel, anthologique (décortiqué dans ses moindres détails par "Première" le mois dernier), mais qui dure, quoi ? vingt-cinq minutes ? L’autre exploit accompli ici par Zemeckis, c’est la façon dont il emmène le spectateur jusque-là, au bord de l’abîme, faisant lentement monter le suspense, s’ingéniant pendant 1 h 30 à nous faire oublier qu’on est en train de crever d’impatience. À une première partie coming of age, joliment ironique, succède un second acte, film de casse 70s, primesautier, faussement désinvolte. Ça file à toute vitesse. Du remplissage ? Tout le contraire. Insensiblement, par petites touches, le Zem est en train de nous préparer physiquement à ce qui va suivre. Une corde tendue au-dessus d’un lac, la main de Gordon-Levitt se posant pour la première fois sur l’une des tours... On retient son souffle. Ça y est, on est prêts. Nous voici devant un film requiem sur les Twin Towers et la fin de l’innocence. Il devrait peser trois tonnes. Il passe en un clin d’œil. Libre comme l’air. Léger comme une plume. Philippe Petit peut être fier.
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On va voir The Walk comme on se rend à un spectacle forain, pour "expérimenter" le vertige du plus beau "crime artistique" jamais commis, pour voir enfin de nos propres yeux un exploit dont il n’existait pas jusqu’alors d’images mouvantes, pour cette promesse de cinéma total. C’est un moment sensationnel, anthologique, mais qui dure, quoi ? vingt-cinq minutes ? L’autre exploit accompli ici par Zemeckis, c’est la façon dont il emmène le spectateur jusque-là, au bord de l’abîme, faisant lentement monter le suspense, s’ingéniant pendant 1 h 30 à nous faire oublier qu’on est en train de crever d’impatience. À une première partie coming of age, joliment ironique, succède un second acte, film de casse 70s, primesautier, faussement désinvolte. Ça file à toute vitesse. Du remplissage ? Tout le contraire. Insensiblement, par petites touches, le Zem est en train de nous préparer physiquement à ce qui va suivre. Une corde tendue au-dessus d’un lac, la main de Gordon-Levitt se posant pour la première fois sur l’une des tours... On retient son souffle. Ça y est, on est prêts. Nous voici devant un film requiem sur les Twin Towers et la fin de l’innocence. Il devrait peser trois tonnes. Il passe en un clin d’œil. Libre comme l’air. Léger comme une plume. Philippe Petit peut être fier.
Toutes les critiques de The Walk : rêver plus haut
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le résultat (de la traversée ndlr) est vertigineux entraînant le spectateur à côté de Joseph Gordon-Levitt (éblouissant dans la peau de Philippe Petit) pendant 45 minutes de spectacle virtuose.
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Pour ce final fou et la présence magnétique de Joseph Gordon-Levit, il faut voir ce biopic.
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Ensuite, on est finalement dans les airs, avec cet homme sur son fil, et Mr Zemeckis et ses collègues hissent leur production dans le domaine du grand art.
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Quand survient la traversée, le sensoriel et le sublime l’emportent. Reste cet acte gratuit et donc précieux, poétique et romanesque.
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Jamais de mémoire de cinéphile le vertige n’avait été aussi bien rendu à l’écran. Jamais la 3D n’avait eu autant de sens.
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"The Walk" est un exercice de haute voltige visionnaire.
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Selon certains critères, ce n'est pas vraiment un film. Mais c'est un sacré monument.
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La frontière entre la fantaisie et la magie peut être très fine, mais Robert Zemeckis gère ça comme un vrai pro expérimenté dans "The Walk".
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Ensuite, on est finalement dans les airs, avec cet homme sur son fil, et Mr Zemeckis et ses collègues hissent leur production dans le domaine du grand art.
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The Walk est un exercice de haute voltige visionnaire.
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Selon certains critères, ce n'est pas vraiment un film. Mais c'est un sacré monument.
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La frontière entre la fantaisie et la magie peut être très fine, mais Robert Zemeckis gère ça comme un vrai pro expérimenté dans The Walk.
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Rarement la 3D n'a eu autant de sens et d'efficacité. Bluffant et vertigineux.
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Après deux heures de The Walk, j'avais l'impression d'avoir moi-même marché sur ce fil.
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Vous ne pouvez pas vous empêcher de retenir votre souffle et vous cramponner à votre accoudoir lorsqu'il se lance au-dessus du vide.
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Le film devient peu à peu un hommage à ces tours massives ainsi qu'à Petit.
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Le film s'améliore petit à petit, et la dernière heure (tout spécialement en 3D sur des écrans Imax), est presque tout ce que le film devrait être : effrayante, visuellement retentissante, minutieusement réalisée.
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Au cours d'un premier acte aux airs de biopic exubérant, Zemeckis cède à quelques facilités (...) Mais il est tout de même vertigineux de suivre cette tentative d'ascension vers les cimes new-yorkaises, amorcée dans un Paris tout en flonflons et conclue sur les toits du World Trade Center, éden de béton à moitié mangé par les nuages.
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Les 30 dernières minutes environ sont juste consacrées à la traversée. La photographie de Dariusz Wolski est magnifique... et Gordon-Levitt offre l'une de ses meilleures prestations lorsqu'il est sur le fil, presque totalement silencieux, et son visage rayonne grâce à la joie pure et folle qu'il ressent.
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Zemeckis évolue sur un fil, n’évite pas les faux pas – acteurs américains s’exprimant en français –, mais ne perd jamais l’équilibre grâce à son sens espiègle du spectacle.
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Après deux heures de "The Walk", j'avais l'impression d'avoir moi-même marché sur ce fil.
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Vous ne pouvez pas vous empêcher de retenir votre souffle et vous cramponner à votre accoudoir lorsqu'il se lance au-dessus du vide.
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Le film s'améliore petit à petit, et la dernière heure (tout spécialement en 3D sur des écrans Imax), est presque tout ce que le film devrait être : effrayante, visuellement retentissante, minutieusement réalisée.
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Le film devient peu à peu un hommage à ces tours massives ainsi qu'à Petit.
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Les 30 dernières minutes environ sont juste consacrées à la traversée. La photographie de Dariusz Wolski est magnifique... et Gordon-Levitt offre l'une de ses meilleures prestations lorsqu'il est sur le fil, presque totalement silencieux, et son visage rayonne grâce à la joie pure et folle qu'il ressent.
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Un mélange de désuétude dramatique et de modernité technologique, mélange qui prend grâce à l’énergie que fournit une nostalgie rageuse.
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Un poème visuel vertigineux en l'honneur des défuntes tours jumelles.
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Alors qu'il a été clairement réalisé méticuleusement, avec une scène de funambulisme aussi vertigineuse que peuvent le permettre les effets spéciaux, il manque un certain je ne sais quoi à ce film.
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La trajectoire du film, limpide, offre ainsi à la mise en scène un horizon géométrique – des lignes, rien que des lignes – nourrissant des séquences parfois entachées par la tentation du chromo (un Paris de carnaval) mais aussi de nombreux tours de force en 3D qui justifient à eux seuls le déplacement.
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Alors qu'il a été clairement réalisé méticuleusement, avec une scène de funambulisme aussi vertigineuse que peuvent le permettre les effets spéciaux, il manque un certain je ne sais quoi à ce film.
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Il faut supporter 1 heure 30 de ce traitement grotesque pour enfin voir le vrai film, magnifique, qui aurait du coup mieux fait de n’être qu’un court métrage : la traversée en bonne et due forme.
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Le style du film est globalement vieillot et les idées de mise en scène relèvent de la pure illustration.
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(...) cette lourdeur symbolise celle d'un récit poussif, que la spectaculaire scène de funambulisme ne suffit pas à réveiller.
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Au-delà du kitsch le plus désuet qui traverse la mise en scène et la narration (les dialogues sont sans relief et l'interprétation décevante), la seule bonne raison d'y aller est cette incroyable sensation de vertige en 3D Imax durant la dernière demi-heure.
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(...) cette lourdeur symbolise celle d'un récit poussif, que la spectaculaire scène de funambulisme ne suffit pas à réveiller.
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Robert Zemeckis enrobe ce "crime artistique" de chromos parigots, puis new-yorkais. Et l'illustre avec une 3D en gros sabots. Au lieu de se concentrer sur la beauté du geste.