Toutes les critiques de The Walk : rêver plus haut

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    On va voir "The Walk" comme on se rend à un spectacle forain, pour "expérimenter" le vertige du plus beau "crime artistique" jamais commis, pour voir enfin de nos propres yeux un exploit dont il n’existait pas jusqu’alors d’images mouvantes, pour cette promesse de cinéma total. C’est un moment sensationnel, anthologique (décortiqué dans ses moindres détails par "Première" le mois dernier), mais qui dure, quoi ? vingt-cinq minutes ? L’autre exploit accompli ici par Zemeckis, c’est la façon dont il emmène le spectateur jusque-là, au bord de l’abîme, faisant lentement monter le suspense, s’ingéniant pendant 1 h 30 à nous faire oublier qu’on est en train de crever d’impatience. À une première partie coming of age, joliment ironique, succède un second acte, film de casse 70s, primesautier, faussement désinvolte. Ça file à toute vitesse. Du remplissage ? Tout le contraire. Insensiblement, par petites touches, le Zem est en train de nous préparer physiquement à ce qui va suivre. Une corde tendue au-dessus d’un lac, la main de Gordon-Levitt se posant pour la première fois sur l’une des tours... On retient son souffle. Ça y est, on est prêts. Nous voici devant un film requiem sur les Twin Towers et la fin de l’innocence. Il devrait peser trois tonnes. Il passe en un clin d’œil. Libre comme l’air. Léger comme une plume. Philippe Petit peut être fier.

  2. Première
    par Frédéric Foubert

    On va voir The Walk comme on se rend à un spectacle forain, pour "expérimenter" le vertige du plus beau "crime artistique" jamais commis, pour voir enfin de nos propres yeux un exploit dont il n’existait pas jusqu’alors d’images mouvantes, pour cette promesse de cinéma total. C’est un moment sensationnel, anthologique, mais qui dure, quoi ? vingt-cinq minutes ? L’autre exploit accompli ici par Zemeckis, c’est la façon dont il emmène le spectateur jusque-là, au bord de l’abîme, faisant lentement monter le suspense, s’ingéniant pendant 1 h 30 à nous faire oublier qu’on est en train de crever d’impatience. À une première partie coming of age, joliment ironique, succède un second acte, film de casse 70s, primesautier, faussement désinvolte. Ça file à toute vitesse. Du remplissage ? Tout le contraire. Insensiblement, par petites touches, le Zem est en train de nous préparer physiquement à ce qui va suivre. Une corde tendue au-dessus d’un lac, la main de Gordon-Levitt se posant pour la première fois sur l’une des tours... On retient son souffle. Ça y est, on est prêts. Nous voici devant un film requiem sur les Twin Towers et la fin de l’innocence. Il devrait peser trois tonnes. Il passe en un clin d’œil. Libre comme l’air. Léger comme une plume. Philippe Petit peut être fier. 

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Le résultat (de la traversée ndlr) est vertigineux entraînant le spectateur à côté de Joseph Gordon-Levitt (éblouissant dans la peau de Philippe Petit) pendant 45 minutes de spectacle virtuose. 

  2. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Pour ce final fou et la présence magnétique de Joseph Gordon-Levit, il faut voir ce biopic. 

  3. Wall Street journal
    par Joe Morgenstern

    Ensuite, on est finalement dans les airs, avec cet homme sur son fil, et Mr Zemeckis et ses collègues hissent leur production dans le domaine du grand art.

  4. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Quand survient la traversée, le sensoriel et le sublime l’emportent. Reste cet acte gratuit et donc précieux, poétique et romanesque. 

  5. A voir à lire
    par Jean-Rémi Ducourtioux

    Jamais de mémoire de cinéphile le vertige n’avait été aussi bien rendu à l’écran. Jamais la 3D n’avait eu autant de sens. 

  6. Time Magazine
    par Joe Neumaier

    "The Walk" est un exercice de haute voltige visionnaire.

  7. Vulture
    par David Edelstein

    Selon certains critères, ce n'est pas vraiment un film. Mais c'est un sacré monument.

  8. Dallas Morning News
    par Chris Vognar

    La frontière entre la fantaisie et la magie peut être très fine, mais Robert Zemeckis gère ça comme un vrai pro expérimenté dans "The Walk".

  9. Wall Street journal
    par Joe Morgenstern

    Ensuite, on est finalement dans les airs, avec cet homme sur son fil, et Mr Zemeckis et ses collègues hissent leur production dans le domaine du grand art. 

  10. Time Magazine
    par Joe Neumaier

    The Walk est un exercice de haute voltige visionnaire.

  11. Vulture
    par David Edelstein

    Selon certains critères, ce n'est pas vraiment un film. Mais c'est un sacré monument. 

  12. Dallas Morning News
    par Chris Vognar

    La frontière entre la fantaisie et la magie peut être très fine, mais Robert Zemeckis gère ça comme un vrai pro expérimenté dans The Walk.

  13. Metronews
    par Mehdi Omaïs

    Rarement la 3D n'a eu autant de sens et d'efficacité. Bluffant et vertigineux. 

  14. San Francisco Chronicle
    par Mick LaSalle

    Après deux heures de The Walk, j'avais l'impression d'avoir moi-même marché sur ce fil.

  15. New York Times
    par A.O. Scott

    Vous ne pouvez pas vous empêcher de retenir votre souffle et vous cramponner à votre accoudoir lorsqu'il se lance au-dessus du vide.

  16. Detroit News
    par Adam Graham

    Le film devient peu à peu un hommage à ces tours massives ainsi qu'à Petit.

  17. Chicago Tribune
    par Michael Phillips

    Le film s'améliore petit à petit, et la dernière heure (tout spécialement en 3D sur des écrans Imax), est presque tout ce que le film devrait être : effrayante, visuellement retentissante, minutieusement réalisée.

  18. Chronic'art
    par Yal Sadat

    Au cours d'un premier acte aux airs de biopic exubérant, Zemeckis cède à quelques facilités (...) Mais il est tout de même vertigineux de suivre cette tentative d'ascension vers les cimes new-yorkaises, amorcée dans un Paris tout en flonflons et conclue sur les toits du World Trade Center, éden de béton à moitié mangé par les nuages.

  19. Chicago Sun Times
    par Richard Roeper

    Les 30 dernières minutes environ sont juste consacrées à la traversée. La photographie de Dariusz Wolski est magnifique... et Gordon-Levitt offre l'une de ses meilleures prestations lorsqu'il est sur le fil, presque totalement silencieux, et son visage rayonne grâce à la joie pure et folle qu'il ressent.

  20. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    Zemeckis évolue sur un fil, n’évite pas les faux pas – acteurs américains s’exprimant en français –, mais ne perd jamais l’équilibre grâce à son sens espiègle du spectacle.

  21. San Francisco Chronicle
    par Mick LaSalle

    Après deux heures de "The Walk", j'avais l'impression d'avoir moi-même marché sur ce fil.

  22. New York Times
    par A.O. Scott

    Vous ne pouvez pas vous empêcher de retenir votre souffle et vous cramponner à votre accoudoir lorsqu'il se lance au-dessus du vide.

  23. Chicago Tribune
    par Michael W. Phillips Jr

    Le film s'améliore petit à petit, et la dernière heure (tout spécialement en 3D sur des écrans Imax), est presque tout ce que le film devrait être : effrayante, visuellement retentissante, minutieusement réalisée.

  24. Detroit News
    par Adam Graham

    Le film devient peu à peu un hommage à ces tours massives ainsi qu'à Petit.

  25. Chicago Sun Times
    par Richard Roeper

    Les 30 dernières minutes environ sont juste consacrées à la traversée. La photographie de Dariusz Wolski est magnifique... et Gordon-Levitt offre l'une de ses meilleures prestations lorsqu'il est sur le fil, presque totalement silencieux, et son visage rayonne grâce à la joie pure et folle qu'il ressent. 

  26. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Un mélange de désuétude dramatique et de modernité technologique, mélange qui prend grâce à l’énergie que fournit une nostalgie rageuse.

  27. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Un poème visuel vertigineux en l'honneur des défuntes tours jumelles.

  28. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    Alors qu'il a été clairement réalisé méticuleusement, avec une scène de funambulisme aussi vertigineuse que peuvent le permettre les effets spéciaux, il manque un certain je ne sais quoi à ce film.

  29. Critikat.com
    par Josué Morel

    La trajectoire du film, limpide, offre ainsi à la mise en scène un horizon géométrique – des lignes, rien que des lignes – nourrissant des séquences parfois entachées par la tentation du chromo (un Paris de carnaval) mais aussi de nombreux tours de force en 3D qui justifient à eux seuls le déplacement. 

  30. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    Alors qu'il a été clairement réalisé méticuleusement, avec une scène de funambulisme aussi vertigineuse que peuvent le permettre les effets spéciaux, il manque un certain je ne sais quoi à ce film.

  31. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Il faut supporter 1 heure 30 de ce traitement grotesque pour enfin voir le vrai film, magnifique, qui aurait du coup mieux fait de n’être qu’un court métrage : la traversée en bonne et due forme.

  32. Libération
    par Didier Péron

    Le style du film est globalement vieillot et les idées de mise en scène relèvent de la pure illustration.

  33. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    (...) cette lourdeur symbolise celle d'un récit poussif, que la spectaculaire scène de funambulisme ne suffit pas à réveiller.

  34. Le JDD
    par Danielle Attali

    Au-delà du kitsch le plus désuet qui traverse la mise en scène et la narration (les dialogues sont sans relief et l'interprétation décevante), la seule bonne raison d'y aller est cette incroyable sensation de vertige en 3D Imax durant la dernière demi-heure.

  35. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    (...) cette lourdeur symbolise celle d'un récit poussif, que la spectaculaire scène de funambulisme ne suffit pas à réveiller. 

  36. Télérama
    par Jeremie Couston

    Robert Zemeckis enrobe ce "crime artistique" de chromos parigots, puis new-yorkais. Et l'illustre avec une 3D en gros sabots. Au lieu de se concentrer sur la beauté du geste.