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Plus qu'une comédie sociétale sur des banlieusardes qui rêves de passer de l'autre côté du périph, Tout ce qui brille est avant tout une comédie intelligente et très attachante sur l'amitié entre filles. La plus drôle depuis bien longtemps. C'est simple, tout marche, des dialogues péchus bourrés de tchatche aux running gags qui courent, en passant par les rôles secondaires, et jusqu'aux moments d'émotion plein de pudeur.
Toutes les critiques de Tout ce qui brille
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mené avec rythme et finesse, le récit évite les clichés d'un genre casse-gueule (la comédie teenage) tout en faisant exister à l'écran une banlieue "moyenne". On s'y reconnaîtra tous un peu, surtout avec une BO qui met les Streets à l'honneur...
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Quand, dès les premières images, Géraldine Nakache imite Céline Dion, on se marre. Quand Leïla Bekhti joue l'écorchée, on fond. Et quand une dénommée Carole débarque avec sa gouaille de bitume pour lancer quelques répliques idoines ("Toi, t'es trop une meuf genre on peut rien te dire!"), on est en présence d'une révélation d'actrice. Elle s'appelle Audrey Lamy (la soeur d'Alexandra) et vaut à elle seule le déplacement.
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Tout ce qui brille est la petite bombe à laquelle on ne s'attendait pas. (...) Elle [Géraldine Nakache] signe une comédie enlevée et pleine de peps, dans l'air du temps.
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Enfin un film rafraichissant et émouvant qui ose parler de la banlieue sans afficher ni haine ni violence, et sans même essayer de démanteler un trafic de drogue. La délicatesse de cette comédie pleine d'énergie repose sur l'intelligence du scénario qui n'est jamais moraliste et où chacun des personnages est attachant.
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Aussi pétillante qu'une bulle de champagne, cette première réalisation respire la vraie vie et son trio d'actrices étincelle.
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A quelques réserves près (un populisme un peu démago, des bascules maladroites de la comédie vers un larmoiement très fabriqué), le film a le charme et la fraicheur de certains tubes de Diam’s (au hasard, Jeune demoiselle).
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La force de cette délicieuse comédie vient du duo de copines campées par Leïla Bekhti et Géraldine Nakache. Suiveuses et rebelles, fragiles et résolues, naïves et rouées, elles incarnent les contradictions de la fin de l'adolescence avec une énergie communicative. Manu Payet en amoureux au cœur grenadine, Audrey Lamy en sportive autoritaire et le binôme Virginie Ledoyen et Linh-Dan Pham en «fashionistas» fêtardes parisiennes complètent la galerie.
Tout ce qui brille pourrait bien connaître le même succès que LOL au box-office. Comme le film de Lisa Azuelos sorti l'an passé, cette fantaisie hume parfaitement l'air du temps et le restitue en un mélange d'humour, de tendresse et de musique hautement recommandable et joyeusement printanier. -
« Tout ce qui brille » est une pépite, un divertissement punchy, joyeux, qui ne manque ni de fond ni d’émotion.
Ce premier film fait preuve d’un vrai sens du dialogue et offre à chacun de ses personnages une chance de briller. Avec une mention spéciale à Audrey Lamy, la soeur d’Alexandra, « voleuse de scènes » impénitente. -
Tout fonctionne : tchatche « de ouf », saillies sur la branchitude ridicule et BO qui mêle hip-hop très mode et vieux tube antidépresseur de Véronique Sanson. Face à Géraldine Nakache, délectable pitre, Leïla Bekhti (Un prophète) irradie en minette survoltée, un peu mythomane. Mais, dans le second rôle hilarant de la copine prof de gym relou, Audrey Lamy leur pique presque la vedette.
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(...) une fable sur l'adolescence et les inégalités sociales, qui se révèlent souvent juste, mais parfois mièvre et niaise façon téléfilm. Dommage.
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Géraldine Nakache et Leïla Bekhti sont absolument impeccables mais Audrey Lamy, sœur d’Alexandra, fait un très grand numéro en camarade un brin boulet. Tout ce qui brille sent le carton – d’invitation au box-office – à plein nez.
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Cette comédie, qui traverse à toute allure les quartiers et les lieux branchés de la capitale, séduira par son interprétation. Leïla Bekhti et Géraldine Nakache sont parfaites en jeunes fausses ingénues fougueuses et fugueuses, ainsi que Virginie Ledoyen en bourgeoise blasée par l’existence qu’elle mène, elle aussi très crédible. Non, tout ne brille pas tant que cela dans cette vie des autres qui font ces milieux privilégiés si attractifs. L’amitié et la fidélité sont bien un des ciments de nos vies, comme nous le raconte cette sympathique histoire.
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Géraldine Nakache et Hervé Mimran signent une comédie percutante qui en dit bien plus long sur l’état d’esprit de la banlieue que certains discours. Entre deux vannes drolatiques et bien balancées s’échangent des vérités sur un mode de vie façon miroir aux alouettes. L’émotion aussi est là: ainsi, cette scène où l’une des filles répudie d’un regard son père, simple chauffeur de taxi.
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Cette comédie amère, interprétée avec conviction, tire sur les grosses ficelles pour hisser une voile aux couleurs actuelles. Un premier film dont la morale donne le moral.
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(...) les scénaristes de ce film veillent au grain, et la fin sera à peu près aussi convenue que ce qui l'a précédée, en termes de psychologie, de narration, de personnage, de jeu d'acteur.
La fracture sociale est un sujet qui mérite pourtant mieux que ce genre de scénario prêt-à-porter, obnubilé par la rentabilité de son récit, et qui se contente de corroborer les idées reçues.