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Dans une scène d’ouverture mythique, Clint Eastwood tente laborieusement de pisser... Il parle à sa bite, l’engueule et finit par avoir le dessus. Belle métaphore d’un projet pépère qui, sur un canevas farfelu (une sorte d’anti-Stratège), plaque l’humeur crépusculaire de Clint. Le réalisateur Robert Lorenz, l'un de ses fidèles collaborateurs, ne s’intéresse qu’à l’anecdotique : des apartés entre Gus et son vieux pote ou sa fille, un accident de bagnole à deux à l’heure... Comparé aux récents films ambitieux mais un poil pontifiants d'Eastwood (J. Edgar), celui-ci joue profil bas – ce qui fait précisément son charme. Affleure, à chaque plan, l’humanisme du géant, qui laisse infuser sa présence et fait lambiner l’intrigue pour y convier des co-stars formidables. En reprenant un thème éminemment eastwoodien (le héros vieillissant en proie à ses faiblesses) mais sur un mode embrumé, le film exhale un parfum de lendemain de cuite. On se retrouve avec un Honkytonk Man des familles qui ressemble aux films de Clint qu’on adore.
Toutes les critiques de Une Nouvelle Chance
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Certaines scènes sont puissantes, mais on investit tout sur Eastwood et pas sur le scénario.
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Le film de Robert Lorenz raconte les prudentes retrouvailles de deux êtres qui s'étaient perdus. C'est classique ? Non, c'est très bien.
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Si vous lui donnez sa chance, ce film vous fera passer une bonne journée.
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Il nous l'avait montré dans Gran Torino et il le confirme dans Une nouvelle chance, Clint Eastwood sait jouer les papas-papys grincheux comme personne. (...) Là où d'autres se montreraient caricaturaux, il est purement génial. Clint Eastwood, c'est du charisme à l'état pur, l'ingrédient principal dont se composent les stars! Le voir tenir tête à des comptables obtus ou à des gamins arrogants génère des bulles de bonheur comme le cinéma n'en offre que trop rarement.
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Un récit (trop) classique où Clint fait son habituel numéro de vieux bourru. On marche encore mais surtout parce que Amy Adams lui vole la vedette avec sa jolie palette d’émotions.
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Le résultat a beau être ultra-prévisible, Eastwood lui ne l'est jamais. On lui en sait gré.
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On peut comparer “Une nouvelle chance” à un film pour enfant prévisible et sans suspense, une sorte de balle en mousse lancée au milieu du terrain.
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Le réalisateur de ce film sympathique et un peu vieux jeu ne s’est pas surpassé mais il nous souligne une fois de plus à quel point c’est toujours un bonheur de voir cet homme à l’écran.
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On attendait une petite comédie naturelle et spontanée, on retrouve un film sans énergie qui s’avère être une erreur de parcours de la part du réalisateur.
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L’intrigue ne pouvait pas être plus mièvre. Cependant, on ne peut pas renier l’intensité de la relation entre Eastwood et Adams.
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A 82 ans, Clint Eastwood trouve dans ce personnage de vieux bougon délicieusement revêche un rôle sur mesure. Entre road movie nostalgique, plongée dans le sport roi outre-Atlantique et étude des rapports père/fille, la partie se joue sur un terrain bien convenu. Fort heureusement agrémenté de quelques jolies plages d’émotion.
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L’homme vieillissant et qui ne l’accepte pas vraiment est un thème cher à Clint Eastwood. Et l’acteur se montre parfaitement crédible dans le rôle. Il est à l’aise sur les terrains de base-ball comme dans les scènes qui l’opposent à sa fille Mickey. C’est pour ces raisons-là qu’on peut aller voir ce petit film sans prétention, au scénario classique. Le comédien octogénaire est en pleine forme. Sans oublier Justin Timberlake, rival de Clint, qui n’a d’yeux que pour Mickey.
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Eastwood, qui est quand même dans sa 80ème année parait plus svelte et plus en forme que d’autres acteurs dans le film qui ont la moitié de son âge. Ca doit être le seul acteur octogénaire qui doit jouer les hommes plus âgés pour être convaincant.
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Robert Lorenz fait ses débuts de réalisateur avec Une nouvelle chance. Il filme Eastwood avec beaucoup de respect et d'affection, mais il n'égale pas le maître loin de là. Mais rien que pour le numéro d'acteur, le film mérite le détour.
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Ce n’est pas la pire des performances d’Eastwood en 57 ans de carrière, mais c’est certainement le rôle qui l’a le moins inspiré depuis ces dernières années.
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Un divertissement agréable, en dépit du reste.
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Un scénario cousu de fil blanc (...) Mais sa prévisibilité serait problématique si l'on avait détecté le moindre cynisme dans le projet. Or, il y a toute la sincérité nécessaire dans "Une nouvelle chance" pour conquérir nos coeurs chamallows.
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Clint Eastwood entretient sa légende en jouant les vétérans grincheux dans ce drame qui alterne scènes émouvantes et clichés.
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Lorenz expose le contenu du film de façon très méthodique sans créativité ni énergie particulière, on anticipe 10 minutes avant tout ce qui va arriver à chaque fois.
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Eastwood ronchonne, Amy Adams pourrait être Isla Fisher, Timberlake sourit. Et après ?. Pour son premier long métrage seul aux commandes, Robert Lorentz, collaborateur d'Eastwood, n'a pris aucun risque, sauf celui d'ennuyer. Pari gagné.
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Clint Eastwood, l'acteur, revient, plus cabotin que jamais, dans le rôle d'un recruteur de base-ball qu'une vue dégradée précipite vers la retraite (à 82 ans !). Enième film sur la filiation, hélas trop prévisible pour éviter la monotonie.
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Clint Eastwood rejoue la partition du papy ronchon dans un mélo sinistre et conservateur.
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Talentueux acteur, Clint Eastwood commence lui aussi à vieillir et surnage péniblement dans cette soupe au base-ball sans goût, qui cumule autant de clichés que de grognements de la part de l’ex-supporter malheureux de Mitt Romney.
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Producteur et acteur principal de ce nouveau long-métrage, l’auteur de Gran Torino n’apporte rien de plus à son personnage de vieillard irascible.
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Clint Eastwood refait l'acteur pour son ami et assistant réalisateur de longue date, Robert Lorenz, qui, avec Une Nouvelle Chance, pour la première fois prend les rênes. On s'attendait à une petite comédie spontanée et plaisante on se retrouve avec un objet vieux jeu et sans intensité.
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Une nouvelle chance se contente d’effleurer le thème, préférant fouler le mélo familial entre un père veuf (...) et sa fille (...) Le tout est filmé sans la moindre idée de mise en scène par Robert Lorenz, producteur habituel des films d’Eastwood.
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Clint Eastwood se commet comme acteur dans un mélo sportif dont il a laissé la réalisation à un autre.
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Platement réalisé par Rob Lorenz, producteur de longue date d’Eastwood, le film suit un recruteur de base-ball qui, rattrapé par l’âge et des problèmes de vue, va se rapprocher de sa fille, une avocate carriériste, à l’occasion d’un voyage en Caroline du Nord à la recherche d’une nouvelle star de la batte. Un road-trip avec papa dans l’Amérique des petites villes, des dîners pittoresques et des Mustang 66, et hop, tout est bien qui finit bien. Avec, en guise de bonus, Justin Timberlake en gendre idéal. Elle est pas belle, la vie ?
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Clint Eastwood recycle ses ficelles de jeu tandis que le scénario aligne les poncifs. Ce premier long ne dépasse jamais le produit hollywoodien sans surprise.
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Sans apporter d'innovation majeure, celle-ci suit son cahier des charges plaisamment. Pas suffisant toutefois, pour durablement marqué les esprits.
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"Une nouvelle chance" ressemble souvent à un remix discount et plein de clins d'oeil involontaires à la dernière période d'Eastwood. À l'exception d'Amy Adams, personne ne sort grandi de ce coup d'épée dans l'eau.
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Sans la présence toujours aussi magnétique de Clint Eastwood, ce drame familial semblerait bien fade et anodin... En effet, malgré un casting impeccable, le film manque cruellement de rythme, et l'émotion tant attendue n'est pas au rendez-vous.