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Christopher Nolan fait des émules jusque dans les Alpes suisses. C’est là que l’Allemand Timm Kröger a situé l’intrigue de son thriller fantastique évoquant sciences physiques, mondes parallèles et citations de Robert Oppenheimer, et confirmant l’existence d’une internationale du cinéma « quantique », sous influence du réalisateur d’Interstellar. Universal Theory se déroule au début des années 60, en haute altitude (le film lui-même est assez perché), lors d’un congrès scientifique au cours duquel un jeune chercheur va mettre à l’épreuve ses hypothèses sur le multivers... Brassant les références (La Jetée, Resnais, le film noir US...), le film dévoile ses mystères à un rythme un peu trop languissant, mais emporte le morceau dans un dernier acte où le romantisme de Kröger, sa malice pop, son travail plastique sur les distorsions spatio-temporelles finissent par réellement envoûter