Kingsman : ces films qu'on n'imagine pas tirés de comic books
2 Guns
Passé un peu inaperçu en septembre 2013 lors de sa sortie en France, 2 Guns a tout de même réussi à engranger 131 millions de dollars à travers le monde, certainement grâce à la présence de <strong>Denzel Washington</strong> et <strong>Mark Wahlberg</strong> dans les rôles principaux. L'histoire imaginée par Steven Grant et dessinée par Mateus Santolouco en 2011 est en gros la même que celle du film.<strong>Synopsis</strong> : Bobby et Stig passent tout leur temps ensemble et mouillent dans des affaires très louches. Ils ne le savent pas, mais ils appartiennent tous les deux à des agences gouvernementales qui leur ont demandé d?infiltrer un réseau de trafiquants de drogue. Lorsqu?un casse auquel chacun participe pour coincer l?autre tourne mal, Bobby comme Stig sont lâchés par leurs hiérarchies respectives. Ils découvrent qu?ils ont été manipulés? Désormais, tout le monde veut les voir en prison, ou encore mieux, morts. Ils ne peuvent plus compter que l?un sur l?autre, et malheureusement pour ceux qui veulent leur peau, à trop jouer les malfrats, ils ont pris de mauvaises habitudes?
Barb Wire
Gros nanar daté de 1996 avec Pamela Anderson période Alerte à Malibu dans le rôle-titre, Barb Wire a été un énorme flop au box-office, avec seulement 3,7 millions de dollars (!) engrangés. Le film est l'adaptation du comic book du même nom publié par Dark Horse en neuf numéros, entre 1994 et 1995. Une mini-série a également vu le jour en 1998. Le tout n'est pas franchement resté dans les annales. <strong>Synopsis</strong> : Barb Wire est la patronne d'un bar de Steel Harbor, ville libre d'un pays ravagé par une guerre civile. Elle est également détective privé. Elle reçoit la visite de policiers du gouvernement à la recherche de Cora, une scientifique qui fuit le regime en emportant avec elle le secret d'une arme terrible.
Clones
Petit film de SF avec Bruce Willis qui n'exploite jamais vraiment son potentiel, Clones est inspiré de <em>The Surrogates</em>, un comic book en cinq numéros de Robert Venditti et Brett Weldele, qui a vu le jour en 2005 (suivi d'un prequel en 2009, <em>Surrogates : Flesh and Bone</em>). Si vous voulez notre avis, la BD est bien meilleure que le long-métrage.<strong>Synopsis</strong> : Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?
Cowboys & Envahisseurs
En 1997,<em> Cowboys & Aliens</em> était à la fois un scénario de film et une BD en développement. Le président de l'éditeur de comics Platinum Studios, Scott Mitchell Rosenberg, a l'idée du concept. Ce western de l'espace s'appelle alors <em>Tex</em>. Après un changement de nom, Rosenberg met un de ses artistes sur le projet et réussit à vendre les droits du film à Universal Pictures et DreamWorks Studios, sur la base d'un simple résumé de l'oeuvre.Au milieu des années 2000, alors que les droits reviennent à leur propriétaire d'origine et que le film n'a finalement pas vu le jour, Rosenberg demande à ses employés d'en faire un roman graphique. 105 pages que pas mal de passionnés américains ont lu en 2006, puisque Platinum Studios a décidé d'en faire son produit d'appel et le "brader" à 4,99 dollars, avec en plus de grosses réductions pour les vendeurs. Logiquement, le titre a été le plus vendu du mois, ce qui a certainement poussé Universal/Dreamworks à relancer le projet. En 2011, Jon Favreau adapte Cowboys & Envahisseurs au cinéma, avec Harrison Ford, Daniel Craig et Olivia Wilde dans les rôles principaux. Le box-office est mineur, avec 174 millions de dollars récoltés à travers le monde.<strong>Synopsis</strong> : Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l?emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d?Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d?ailleurs...
From Hell
Il aura fallu cinq ans à From Hell pour arriver au bout de l'aventure. Petit chef-d'oeuvre du 9e art, le comic book est paru de 1991 à 1996, avant de ressortir sous la forme d'un pavé de 512 pages, en noir et blanc (le seul format que l'on verra en France). Le génial scénariste hermite Alan Moore (Watchmen, Swamp Thing, V Pour Vendetta) et <strong>Eddie Campbell</strong> étaient derrière cette histoire traitant de l'identité de Jack L'Éventreur. Le cinéma, bien qu'édulcorant légèrement le propos, lui a rendu hommage en 2002 avec un film où <strong>Johnny Depp</strong> et <strong>Heather Graham</strong> se donnent la réplique.<strong>Synopsis</strong>: En 1888, à Londres, dans les rues mal famées du quartier de Whitechapel, un tueur en série, surnommé Jack l'Eventreur, rôde. D'une étonnante précision, ce mystérieux personnage éventre, la nuit tombée, des prostituées.C'est ici qu'entre en scène l'inspecteur Fred Abberline. Cet agent de Scotland Yard comprend rapidement que ces crimes procèdent d'une mise en scène élaborée et supposent un "doigté" d'artiste, un sang-froid à toute épreuve et de solides connaissances en anatomie. Le policier, intuitif et visionnaire, dresse patiemment le profil de ce meurtrier hors normes et parvient à gagner la confiance de Mary Kelly, une jeune prostituée. Celle-ci va l'aider à résoudre cette périlleuse enquête.
Ghost World
Génie de la bande dessinée indépendante américaine, <strong>Daniel Clowes</strong> (<em>Wilson, Eightball</em>) signe en 2001 le scénario de l'adaptation au cinéma d'une de ses oeuvres, Ghost World, parue sur papier entre 1993 et 1997 (véritable carton de ventes, 100 000 exemplaires chez son éditeur américain, Fantagraphics Books). Le film est adulé par la critique et Clowes est même nommé pour l'Oscar de meilleur scénario adapté. Réalisé par Terry Zwigoff, <em>Ghost World</em> réunit au casting <strong>Thora Birch</strong>, <strong>Scarlett Johansson</strong> et <strong>Steve Buscemi</strong>.<strong>Synopsis</strong> : Enid Coleslaw et Rebecca Doppelmeyer, sa meilleure amie, n'ont jamais vraiment eu d'affinités avec les autres lycéens, qu'elles trouvent bêtes et immatures. La fin de l'année approche et c'est avec un grand soulagement qu'elles vont laisser derrière elles tous ces losers. Elles décident d'habiter ensemble et de vivre sans règles, ni contraintes. Cependant, Enid échoue à ses examens terminaux et doit suivre des cours d'été pour obtenir son diplôme. Elle va alors se lier d'amitié avec Seymour, un adulte qu'elle trouve original et séduisant.
Jonah Hex
Sortie en direct-to-DVD chez nous, Jonah Hex est l'adaptation des aventures du personnage DC Comics, qui a vu le jour en 1972 dans <em>All-Star Western #10</em>. Hex a depuis fait de nombreuses apparitions dans d'autres titres de la firme qui héberge Batman, Superman et les autres. Il a été crée par John Albano et Tony DeZuniga. Le film est nul mais vaut le coup d'oeil rien que pour regarder <strong>Josh Brolin</strong>, <strong>John Malkovich</strong> et <strong>Megan Fox</strong> se débattre.<strong>Synopsis</strong> : L'armée américaine propose au chasseur de primes Jonah Hex de le libérer s'il parvient à arrêter un terroriste prêt à déchaîner les enfers sur la planète...
Les Sentiers de la perdition
Les roman graphique Les Sentiers de la perdition a vu le jour en 1998, sous la plume du scénariste Max Allan Collins, avec les dessins de Richard Piers Rayne. Quatre ans plus tard, Sam Mendes adaptait l'oeuvre avec Tom Hanks, Paul Newman (son dernier rôle en dehors du doublage), Jude Law et Daniel Craig.La BD a eu droit à plusieurs suites/sidequels : <em>On the Road to Perdition</em>,<em> </em><em>Road to Purgatory and Road to Paradise</em> et <em>Return to Perdition </em>mais elles n'ont jamais été adaptées.<strong>Synopsis</strong> : En 1930, deux pères : Michael Sullivan, un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise dans le Chicago de la Dépression, et Mr. John Rooney, son patron et mentor, qui l'a élevé comme son fils. Deux fils : Michael Sullivan junior et Connor Rooney, qui font chacun des efforts désespérés pour s'attirer l'estime et l'amour de leurs géniteurs. La jalousie et l'esprit de compétition les plongent dans une spirale de violence aveugle dont les premières victimes sont la femme de Sullivan et son fils cadet Peter. Un long voyage commence alors pour Michael Sullivan et son fils survivant. Au bout de cette route, la promesse d'une vengeance et l'espoir de conjurer l'enfer. Et peut-être l'aube d'un sentiment nouveau entre un père et son fils.
Les Tortues Ninja
Avant de devenir une véritable marque qui a biberonné la jeunesse née dans les années 80/90 (notamment avec le célèbre dessin animé), Les Tortues Ninja était un comic book Kevin Eastman et Peter Laird, né en 1984.À la base pastiche des comics du moment, la BD - pourtant violente - devient un vrai succès qui mènera les tortues sur le chemin de la gloire. Six films aseptisés adaptés de leurs aventures sont sortis entre 1990 et 2014. Le dernier, Ninja Turtles, tentait de séduire un nouveau public avec un certain succès.<strong>Synopsis</strong> : Après un contact avec une mystérieuse substance chimique, quatre tortues vivant dans les canalisations new-yorkaises se transforment en tortues géantes. Formés par un vieux rat sage, Leonardo, Michaelangelo, Donatello et Raphael, par ailleurs amateurs de pizzas, apprennent les techniques des guerriers ninjas afin d'affronter le terrible Shredder dont le but avoué est d'asservir le monde.
Men in Black
Sorti en 1990 chez Aircel Comics (racheté ensuite par Malibu Comics, lui-même racheté par Marvel), le comic book <em>The Men in Black</em> de <strong>Lowell Cunningham</strong> et Sandy Carruthers est la base du film Men in Black de 1997, signé <strong>Barry Sonnenfeld</strong>, avec <strong>Will Smith</strong> et <strong>Tommy Lee Jones</strong>. Mais la BD est beaucoup plus sombre et les hommes en noir ne gèrent pas que les extraterrestres. Ils sont aussi en charge des démons, zombies, mutants et autre loups-garous qui menacent la Terre. Et les agents peuvent tuer impunément si leur mission le requiert. <strong>Synopsis</strong> : Chargés de protéger la Terre de toute infraction extraterrestre et de réguler l'immigration intergalactique sur notre planète, les Men in black ou MIB opèrent dans le plus grand secret. Vêtus de costumes sombres et équipés des toutes dernières technologies, ils passent inaperçus aux yeux des humains dont ils effacent régulièrement la mémoire récente : la présence d'aliens sur notre sol doit rester secrète. Récemment séparé de son vieux partenaire, retourné à la vie civile sans aucun souvenir de sa vie d'homme en noir, K, le plus expérimenté des agents du MIB décide de former J, un jeune policier. Ensemble, ils vont afronter une nouvelle menace : Edgar le cafard...
Red
Red (2010) prend sa source dans la mini-série du même nom en trois numéro, publiée de 2003 à 2004 par WildStorm Comics. Le prolifique scénariste <strong>Warren Ellis</strong> et le dessinateur Cully Hamner y posent les bases de ce que sera le film avec <strong>Bruce Willis</strong>, <strong>Morgan Freeman</strong> et <strong>John Malkovich</strong>, beaucoup de sang, de premier degré et de meurtres en plus. Le long-métrage ressemble plus à une comédie à côté de l'oeuvre originale.<strong>Synopsis</strong> : L'heure de la retraite a sonné ! Mais dans certaines professions, la transition peut s'avérer difficile : Franck ne supporte pas l'inactivité, son collègue Joe végète en maison de retraite, Marvin use d'amphétamines et Victoria fait des petits boulots. Pas facile de décrocher quand on a été... agents de la CIA toute sa vie ! Pourtant, quand leur ancien employeur décide d'éliminer pour de bon ces agents un peu trop compromettants, il va découvrir qu'en dépit de leur âge, ce sont encore de redoutables adversaires.
R.I.P.D.
Vraie catastrophe au box-office avec seulement 78 millions de dollars de recettes en 2013, R.I.P.D. (un film vraiment, vraiment mauvais) n'a pas fait honneur au comic book dont il s'inspire, imaginé par Peter M. Lenkov en 2001. Ce dernier a globalement la même histoire mais est beaucoup plus fun et fait l'impasse sur les vannes ratées.<strong>Synopsis </strong>: Dans le film d?aventures surnaturelles, R.I.P.D. Brigade Fantôme, Jeff Bridges et Ryan Reynolds jouent un tandem de flics d?un genre très spécial, puisque défunts, et envoyés par leur unitéde police, le R.I.P.D. (Rest in Peace Department), pour protéger notre planète d?une recrudescence de créatures néfastes qui refusent de passer tranquillement dans l?autre monde. Le shérif Roy Pulsifer est un vétéran de cette brigade dédiée à la traque d?âmes belliqueuses se faisant passer pour des citoyens ordinaires. Sa mission : appréhender les criminels qui tentent d?échapper au Jugement Dernier en se dissimulant parmi les vivants. L?irascible et indiscipliné Roy se voit assigner comme nouveau coéquipier feu Nick Walker, un jeune policier de Boston récemment défunt. Les deux «hommes» vont devoir ravaler leur antipathie respective pour mener à bien leur mission. Quand ils découvrent un complot susceptible de mettre fin à la vie telle que nous l?avons toujours connue, les deux cracks du R.I.P.D. n?ont qu?une option : rétablir l?équilibre cosmique pour que le tunnel qui mène vers l?au-delà ne remplisse pas soudain la fonction inverse et ne précipite pas l?avènement des morts.
The Crow
Les comics The Crow datent de 1989 et on été imaginés par <strong>James O'Barr</strong>, qui venait de perdre sa petite amie dans un accident de voiture dont le conducteur était ivre. Le succès n'a pas été au rendez-vous il faudra attendre 1994 et le film d'<strong>Alex Proyas</strong> avec <strong>Brandon Lee</strong> (mort avant la fin du tournage) pour que le personnage d'Eric Draven devienne culte. Un nouveau film est d'ailleurs en préparation mais <strong>Luke Evans</strong> n'en sera finalement pas le héros.<strong>Synopsis</strong> : La veille de leur mariage, Eric Draven et Shelly Webster sont sauvagement assassinés. Un an plus tard, un corbeau ramène Eric à la vie au c?ur d'une ville plongée dans les ténèbres. Eric va se laisser conduire là où sa vengeance l'appelle. Pour que justice soit faite. Pour l'amour de Shelly.
The Losers
Jeffrey Dean Morgan, Idris Elba, Zoe Saldana... Le casting du film The Losers était loin d'être minable mais il n'a eu droit qu'à une confidentielle sortie DVD en France, en 2010. Le scénario reprend en grande partie l'histoire du comic book publié en 32 numéros mensuels entre 2003 et 2006 par Vertigo, la branche "adulte" de DC Comics. La BD elle-même était déjà inspirée (et porte le même nom) d'un autre titre DC Comics des années 70, qui parlait d'un groupe de soldats durant la Seconde Guerre mondiale.<strong>Synopsis</strong> : Un commando des Forces Spéciales est envoyé en Bolivie pour arrêter un grand trafiquant de drogue. Max, le chef de l'opération, les envoie, en réalité, dans un piège: il les abandonne sur place et retourne aux Etats-Unis où il compte vendre une puissante arme à des terroristes. Aidé par la mystérieuse Aisha, le groupe parvient à rentrer en Amérique où ils tentent de faire échouer le dangereux projet de Max.
Whiteout
De de juin à novembre 1998, Greg Rucka et Steve Lieber publient la mini-série Whiteout chez Oni Press. Dominic Sena l'adapte très grossièrement en 2009, avec Kate Beckinsale dans le rôle du Marshal Carrie Stetko. Un bide critique et public (17 millions de dollars de recettes pour un budget de 35 millions) qui coupera court à toute idée d'adaptation de la suite parue en comics, <em>Whiteout : Melt</em>.<strong>Synopsis</strong> : L'Antarctique. 14 millions de kilomètres carrés de glace isolés du monde et plongés dans la nuit six mois par an. Température minimale : - 84 °C. Vitesse du vent : 160 km/h. Jamais la nature n'a voulu que l'homme puisse survivre là-bas. Pourtant, pour Carrie Stetko, ce n'est pas l'environnement qui est le plus dangereux. Seule représentante de la loi dans ce territoire impitoyable, elle doit enquêter sur un corps retrouvé sur la glace. Le premier homicide de l'Antarctique. Cette découverte, effroyable par elle-même, va plonger Carrie dans un mystère plus étrange encore, et révéler des secrets longtemps enfouis sous la glace... Des secrets qui ont poussé quelqu'un à tuer pour les préserver. Carrie doit tout faire pour démasquer le meurtrier avant que lui ne la trouve. Mais l'hiver approche, et dans la blancheur immaculée de l'Antarctique, elle ne pourra voir l'assassin que lorsqu'il sera sur elle...
Kingsman : ces films qu'on n'imagine pas tirés de comic books
Entre Men in Black, les films de Tarantino et les James Bond époque <strong><strong>Roger Moore</strong></strong>, Kingsman a débarqué mercredi au cinéma. Le film de <strong><strong>Matthew Vaughn</strong></strong> est l'adaptation (très) libre de <em>The Secret Service</em>, un comic book de son pote <strong><strong>Mark Millar</strong></strong> qui a connu un certain succès. Le duo avait d'ailleurs déjà travaillé ensemble sur Kick-Ass, une autre transposition sur grand écran d'une BD de Millar. Mais Vaughn est loin d'être le seul à s'inspirer de la BD américaine pour faire des films. On fait le tour de ces longs-métrage dont le grand public ne sait pas toujours qu'ils sont des adaptations de comics.>>> <strong>Colin Firth : "Vous prenez le mec de Bridget Jones et Mamma Mia et vous en faites un héros d'action"</strong><strong>François Léger (@FrancoisLeger)</strong>
A History of Violence
Les débuts de A History of Violence remontent à 1997, quand John Wagner et Vince Locke font publier leur histoire chez l'éditeur Paradox Press. Le comic book est encore plus violent que le film de David Cronenberg de 2005, avec Viggo Mortensen, Maria Bello et Ed Harris. Et le scénario n'a plus grand-chose à voir, à part le début. Wagner parlait surtout des regrets et de la morale, alors que Cronenberg se demande si les gens peuvent vraiment changer. Deux oeuvres complémentaires.<strong>Synopsis</strong> : Tom Stall, un père de famille à la vie paisiblement tranquille, abat dans un réflexe de légitime défense son agresseur dans un restaurant. Il devient alors un personnage médiatique, dont l'existence est dorénavant connue du grand public...
Une créature de rêve (Weird Science)
L'un des films cultes de <strong>John Hughes</strong> est en fait l'adaptation d'une histoire parue dans le numéro 5 de l'anthologie de comics de genre, Weird Science, publiée dans les années 50 par EC Comics. Le producteur <strong>Joel Silver</strong> a racheté les droits de ces pages signées Al Feldstein et intitulées <em>Made of the Future</em>. Le scénario a modernisé les événements. Plus tard, la série Code Lisa reprendra avec succès l'histoire du film de 1986.<strong>Synopsis</strong> : Deux lycéens pas populaires ne parviennent pas à être acceptés par leurs camarades (et surtout pas les filles) malgré tous leurs efforts. Ils créent alors un programme informatique qui donne naissance à la femme parfaite. Grâce à cette invention, ils retrouvent confiance en eux.
Entre Men in Black, les films de Tarantino et les James Bond époque Roger Moore, Kingsman a débarqué mercredi au cinéma avec Colin Firth en agent secret badass. Le film de Matthew Vaughn est l'adaptation (très) libre de The Secret Service, un comic book de son pote Mark Millar qui a connu un certain succès. Le duo avait d'ailleurs déjà travaillé ensemble sur Kick-Ass, une autre transposition sur grand écran d'une BD de Millar. Mais Vaughn est loin d'être le seul à s'inspirer de la BD américaine pour faire des films. On fait le tour de ces longs-métrage dont le grand public ne sait pas toujours qu'ils sont des adaptations de comics.>>> Colin Firth : "Vous prenez le mec de Bridget Jones et Mamma Mia et vous en faites un héros d'action"François Léger (@FrancoisLeger)
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